Ecole et crèche bienveillante : grandir autrement, ensemble et en toute sérénité !

Alizé DESIR
Fondatrice de Kidtopia et des Petits Bonheurs
Ecole et crèche bienveillante
Il était temps pour moi de réaliser un rêve. Alors que j’étais enceinte de mon troisième enfant, j’ai préparé mon projet et suivi les formations nécessaires.
Fréjus et Montauroux
Ecole et crèche
Alizé Désir a travaillé pendant soix ans en tant qu’infirmière de nuit en réanimation pédiatrique. Après sa troisième grossesse, elle a décidé de se lancer dans l’entreprenariat, déclarant :
“Il était temps pour moi de réaliser un rêve. Alors que j’étais enceinte de mon troisième enfant, j’ai préparé mon projet et suivi les formations nécessaires.”
MON PARCOURS
Cette aventure a commencé naturellement lors de sa recherche d’une maison et, par conséquent, de solutions de garde pour ses enfants.
Elle explique : “Dans ma ville de Montauroux, il n’y avait aucune option de garde disponible, ce qui rendait la situation très complexe. Paradoxalement, le défi le plus difficile a été d’obtenir l’approbation de la municipalité. Après trois mois d’attente ( au risque de perdre le local que j’avais trouvé), j’étais heureuse de voir mon projet sélectionné parmi les 12 candidatures soumises. “
En ce qui concerne les banques, elle a été surprise au départ car elles semblaient toutes favorables à son projet. Cependant, avant la signature du bail, sa banque initiale est revenue sur sa décision. Cela montre qu’un “oui” verbal n’est pas toujours fiable. Alizé Desir explique : « J’’ai voulu être loyale à ma banque, mais je me suis retrouvée sans financement à un mois de la signature du bail. Il valait mieux que je me sécurise en présentant d’autres dossiers à d’autres banques. »
FRANCE ACTIVE ET MOI
“À un mois du lancement de mon entreprise, avec tous ces revirements de la part des banques, celles-ci m’ont clairement indiqué qu’elles n’interviendraient que si France Active me suivait en tant que garant. Sans votre implication, les banques ne voulaient pas s’engager. Heureusement, grâce à ma conseillère chez France Active, l’effet de levier s’est déclenché instantanément.”
ÊTRE ENTREPRENEUR C’EST…
« …penser au bien être de mes collaborateurs, des enfants et surtout à l’impact de notre activité. »
EMPLOI,
« Je propose des plannings personnalisés à toutes mes collaboratrices, nous développons la démarche pédagogique ensemble, et je leur accorde 6 semaines de congés payés, elles bénéficient aussi des séances de massages pour favoriser leur bien-être car je sais combien ce métier est aussi beau que difficile.
En appliquant cette règle du bien-être au travail, je favorise un accueil optimal pour les enfants. Chacune de mes collaboratrices est une pépite avec un talent à développer. »
ENVIRONNEMENT, Aujourd’hui, Alizé se prépare à se lancer avec le Label Vie, également accompagné par France Active PACA.
Malgré les règles imposées par la PMI, Alizé n’hésite pas à proposer des innovations telles que l’utilisation de lingettes lavables et la mise en place d’un compost. Comme on le sait, les enfants aiment jouer avec la terre, ce qui rend cette initiative particulièrement intéressante.
TERRITOIRE,
A Montauroux: La micro-crèche Les Petits Bonheurs répond actuellement à un besoin crucial de sa communauté, compte tenu du déficit d’environ 100 places disponibles.
A Fréjus : Le futur projet à de micro-crèche et école Kidtopia : s’implantera prochainement au Capitou pour contribuer à combler un manque de 300 places d’accueil.
SOCIAL, Alizé propose deux places réservées aux enfants pouvant être en situation de handicap ou dont les parents sont en situation de précarités, ainsi que 4 berceaux d’entreprises et des places solidaires à tarif adapté pour favoriser l’accessibilité.
ENGAGE ET RENTABLE ?
« Tout est dans la répartition des contrats, dans la volonté de rendre un service et de faire le bien autour de soi. »
UN CONSEIL POUR CELLES ET CEUX QUI VEULENT SE LANCER ?
« Il faut s’attendre aux péripéties mais y croire avec passion, la banque et le local c’est le nerf de la guerre pour qu’un projet de petites enfances prenne vie »
ET DEMAIN ?
« J’ai envie de créer plusieurs petites structures à l’image de la première : bienveillante avec une envie constante de répondre aux besoins personnalisés des enfants, mais ce qui m’anime c’est de continuer à offrir le même environnement aux petits que j’ai eu en crèche avec la création d’une école maternelle.
Je vous donne rendez-vous en septembre 2024 pour l’ouverture de mon école maternelle multilingue à Fréjus, et surtout dès novembre 2023 pour ma deuxième crèche Kidtopia. »
Par chance il reste encore quelques places.
A bénéficié
d’une garantie sur prêt bancaire de
63%
A été accompagné par
France Active Provence-Alpes-Côte d’Azur
En 2023
C’est ici ?
Kidtopia
Les Petits Bonheurs
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Le projet Dinette – Des lunch-boxes consignées pour la restauration rapide

Miki NECTOUX
Fondateur du projet Dinette de l’association Milvi
Des lunch-boxes consignées pour la restauration rapide
Entre 50 et 88 % de déchets que l’on retrouve dans nos mers et nos océans sont issus de la restauration rapide à emporter. Une seule solution : éliminer le plastique à sa source.
Arles – Commune de l’ACCM – Bouches-du-Rhône
Lunch-boxes consignées
ENGAGE PAR SES ACTIONS
Avec l’association Milvi, Miki Nectoux s’attaque concrètement à la problématique de l’usage du plastique. En amont avec Dinette, grâce à des lunch-boxes consignées pour la restauration rapide, « car le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas ».
Mais aussi en aval avec Precious Plastic Provence : « Le plastique n’est pas le problème, c’est l’usage unique qu’on en fait. On va recycler du plastique qui n’a plus de valeur et en faire des matériaux durables qui servent à l’ameublement ou à l’artisanat. »
LES SOLUTIONS
Supprimer le plastique à usage unique dans la restauration rapide
Dinette, c’est un service clé en main pour les restaurateurs qui attendaient une solution pour sortir du jetable : « nous avons acheté 2000 contenants en verres fabriqués en France pour lancer l’offre dans 10 premiers restaurants arlésiens. Les restaurants louent les lunch-boxes et, au bout 4 utilisations mensuelles, cela revient moins cher au restaurateur que les plats à usage unique ! »
Côté utilisateur, on mange dans un contenant en verre plutôt qu’un plat en plastique libérant des produits toxiques au contact de la chaleur. « L’application dinette.app crédite le client de 3€ par contenant. Il peut ensuite déposer sa lunch-box dans tous nos restaurants partenaires. On intègre, dans la tournée des cyclo-logisticiens, la récupération des lunch-boxes utilisées, on les lave et on les remet dans le circuit. »
Coopérer, investir et développer ensemble
Pour encaisser les consignes, remettre les lunch-boxes aux clients et savoir où sont les lunch-boxes à récupérer, le développement d’une application était indispensable et très coûteux : « Au lieu d’investir seul, nous nous sommes regroupés au sein du collectif IMPEC qui rassemble les initiatives similaires dans une dizaine d’autres villes comme Paris, Lille, Montpellier et même La Réunion. »
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FRANCE ACTIVE ET VOUS ?
« France Active peut nous accompagner, et m’aider à développer le projet sur d’autres territoires. Le programme CONNEXION permet une belle énergie et donne une vision globale des solutions. Il faut absolument que les politiques s’emparent de cette énergie et de ces apporteurs de solutions pour accélérer la transition écologique. »
ET DEMAIN ?
« Si on ne fait rien, la planète nous digèrera comme un mauvais chewing-gum : je préférerais me consacrer pleinement à mon métier de designer de solutions, mais ça ne suffit pas. Si je veux dormir sur mes deux oreilles, je dois aussi les mettre en œuvre si je veux que les choses avancent concrètement. »
A bénéficié
du programme
CONNEXION
A été accompagné par
France Active Provence-Alpes-Côte d’Azur
2021
LA MINI ODYSSEE POUR DEMAIN
À bord de son vélo électrique solaire, Jérôme Zindy, voyageur engagé et reporter bas carbone, est parti à la rencontre d’une vingtaine d’entrepreneurs acteurs de la transition écologique et participants au programme CONNEXION de France Active Provence-Alpes-Côte d’Azur. Accompagné de Nicolas Jahan, photographe lui aussi à vélo électrique, ils ont parcouru 370 km entre Avignon, Arles et Carpentras pour mettre en lumière ces entrepreneurs tout en réduisant eux-mêmes au maximum l’impact de ces rencontres.
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Bocal and Co – Epicerie zéro-déchet

Laurine DARME
Fondatrice de Bocal and Co
Epicerie zéro-déchet
Je ne supporte plus ces emballages, ces masques qui traînent dans nos rues et terminent en mer. L’idée avec Bocal and Co, c’est d’allier mes convictions à mon travail, de lutter concrètement contre le gaspillage alimentaire et les déchets, aider un maximum de personnes dans cette démarche zéro-déchet.
Arles – Commune de l’ACCM – Bouches-du-Rhône
Epicerie zéro-déchet
ENGAGEE PAR SES ACTIONS
Laurine Darme, 35 ans, a la solution et la rend accessible au plus grand nombre.
« Je ne supporte plus ces emballages, ces masques qui traînent dans nos rues et terminent en mer. L’idée avec Bocal and Co, c’est d’allier mes convictions à mon travail, de lutter concrètement contre le gaspillage alimentaire et les déchets, aider un maximum de personnes dans cette démarche zéro-déchet ».
Dans son épicerie parfaitement achalandée de 60m2 située au cœur d’Arles, Laurine et ses deux salariées servent 450 clients par semaine.
LES SOLUTIONS
Éliminer les emballages à leur source
« Le zéro-déchet est une véritable démarche, un mode de consommation plus responsable, où on se sent aussi responsable de nos déchets. » Et ça marche : « je connais une famille qui a réduit ses poubelles, ou plutôt sa poubelle à 20 litres par an ! »
« Cela nécessite simplement de l’anticipation et de l’organisation ». Quand un client vient pour la première fois, il peut soit utiliser des bocaux vides mis à disposition, soit venir avec ses propres contenants. « Une fois tarés, il nous suffit de scanner le pot pour connaître le poids réel des produits ».
« J’ai ouvert en 2017 et en 4 ans, les filières se sont adaptées, il y a encore des efforts à faire, mais on peut de plus en plus éliminer les gros emballages en réserve. »
Le plus dur pour la filière ? « Lutter contre les lobbys qui œuvrent, par exemple, pour interdire les produits détergents en vrac sous prétexte que c’est dangereux. »
Réduire l’impact du marketing pour revenir à l’essentiel
En termes d’accessibilité, « nous sommes moins chers sur de nombreux produits que dans le conventionnel. Et surtout, aller dans une boutique zéro-déchet, c’est éliminer le superflu. On a tout ce qu’il faut : des produits alimentaires, d’hygiène, d’entretiens et des cosmétiques. Ici, on ne trouve que de l’utile : 1000 produits sont proposés, mais aucun n’a la belle boîte qui donne envie. Consommer zéro-déchet, c’est revenir à l’essentiel, reprendre le pouvoir sur son alimentation et aller vers des produits plus sains ».
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FRANCE ACTIVE ET VOUS ?
« En tant qu’entrepreneure engagée on a souvent le sentiment de se battre contre le vent, le programme CONNEXION permet de se sentir moins seule, de créer des synergies sur le territoire, de coopérer entre entreprises qui œuvrent dans le même sens : ici à Arles, Taco and Co récupère le verre, le carton et mes biodéchets par exemple ».
ET DEMAIN ?
« J’aimerais simplement changer le monde, ni plus ni moins, ou plutôt « sauver le monde » : j’aimerais qu’il y ait de plus en plus de gens qui s’engagent à tous les niveaux dans les transitions écologiques. Cette période du Covid a été une ouverture sur un « monde d’après », je l’ai senti en magasin, on a eu plus de nouveaux clients qui ont pu prendre le temps de s’intéresser à la démarche. Tout cela n’a pas malheureusement pas duré avec la fin du télétravail. »
Aujourd’hui, Laurine se bat pour pérenniser son activité, et relancer un modèle économique d’un mode de consommation qui doit trouver sa place face aux géants de la distribution.
A bénéficié
d’un accompagnement
DLA
du programme
CONNEXION
A été accompagné par
France Active Provence-Alpes-Côte d’Azur
En 2021 et 2023
LA MINI ODYSSEE POUR DEMAIN
À bord de son vélo électrique solaire, Jérôme Zindy, voyageur engagé et reporter bas carbone, est parti à la rencontre d’une vingtaine d’entrepreneurs acteurs de la transition écologique et participants au programme CONNEXION de France Active Provence-Alpes-Côte d’Azur. Accompagné de Nicolas Jahan, photographe lui aussi à vélo électrique, ils ont parcouru 370 km entre Avignon, Arles et Carpentras pour mettre en lumière ces entrepreneurs tout en réduisant eux-mêmes au maximum l’impact de ces rencontres.
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Local en Bocal – Conserverie Artisanale et bio engagée

Charlotte Trossat
Fondatrice de Local en Bocal
Conserverie Artisanale et bio engagée
Je voulais créer une entreprise autour des fruits et légumes, je me suis vite aperçue que les producteurs se retrouvent contraints de jeter énormément de fruits et légumes qui ne répondent pas aux standards, mal calibrés, trop petits, trop gros, tachetés.
Avignon – Commune du Grand Avignon – Vaucluse
Conserverie Artisanale et bio engagée
ENGAGEE PAR SES ACTIONS
En 2014, Charlotte Trossat lance Local en Bocal à partir d’un constat : « je voulais créer une entreprise autour des fruits et légumes, je me suis vite aperçue que les producteurs se retrouvent contraints de jeter énormément de fruits et légumes qui ne répondent pas aux standards, mal calibrés, trop petits, trop gros, tachetés. »
LES SOLUTIONS
Valoriser et créer de l’emploi
Aujourd’hui, Local en Bocal transforme 200 tonnes de fruits et légumes « moches » en soupes, tartinables, compotes, préparation pour apéritif et légumes cuisinés.
Une fois reçus, les fruits et légumes, tous issus de l’agriculture biologique, sont triés, lavés et découpés, ce qui nécessite de la main d’œuvre. « Ces fruits et légumes sont refusés par les industriels car ils ne peuvent être traités par les machines. On crée un nouveau débouché pour les agriculteurs qui peuvent en tirer un revenu ».
Et tant mieux si les machines n’en veulent pas, car ici, on travaille chaque légume manuellement, pour valoriser ce qui peut l’être, ce qui créé de l’emploi et remet l’humain au centre de l’activité : « On a lancé la production en 2015, aujourd’hui on emploie 20 personnes ».
Une fois cuisinés, les légumes sont conditionnés en bouteilles et bocaux puis distribués sous la propre marque de l’entreprise « A côté », ou pour le compte d’autres marques de réseaux bios.
Concilier environnement et impact social
« L’entreprenariat est un formidable moyen d’avoir une action concrète sur la société, de faire les choses différemment. Avec Local en Bocal, j’ai pu lier l’engagement environnemental tout en ayant un impact social. »
De fil en aiguille, l’entreprise a accueilli des personnes avec des difficultés et des parcours de vie complexe. « Depuis juillet 2021, on est labellisés entreprise d’insertion, ce qui nous permet d’avoir une accompagnatrice socio-professionnelle qui les accompagne sur le plan social et personnel. »
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FRANCE ACTIVE ET VOUS ?
« France Active est un acteur majeur de la finance de l’Économie Sociale et Solidaire, on a pu obtenir des prêts à taux zéro ou des prêts garantis, c’est un véritable levier qui nous a permis d’emprunter l’argent auprès des banques. C’est aussi un réseau d’entrepreneurs autour du développement durable et des entreprises de l’ESS, l’occasion d’échanger et de travailler ensemble. »
ET DEMAIN ?
« Je souhaite continuer de montrer qu’on peut être rentable économiquement tout en ayant un objet social et environnemental. »
A bénéficié
d’un accompagnement
CEDRE
du programme
CONNEXION
d’un financement de
75 000€
A été accompagné par
France Active Provence-Alpes-Côte d’Azur
En 2018 et 2021
LA MINI ODYSSEE POUR DEMAIN
À bord de son vélo électrique solaire, Jérôme Zindy, voyageur engagé et reporter bas carbone, est parti à la rencontre d’une vingtaine d’entrepreneurs acteurs de la transition écologique et participants au programme CONNEXION de France Active Provence-Alpes-Côte d’Azur. Accompagné de Nicolas Jahan, photographe lui aussi à vélo électrique, ils ont parcouru 370 km entre Avignon, Arles et Carpentras pour mettre en lumière ces entrepreneurs tout en réduisant eux-mêmes au maximum l’impact de ces rencontres.
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Les Simones du covoiturage sur l’agglomération d’Arles

Julie Lallement et Amandine Folcher
Fondatrices des Simones
Covoiturage sur l’agglomération d’Arles
Le covoiturage longue distance fonctionne très bien, mais en zone rurale ce n’est absolument pas acquis, les bénéfices financiers pour un court trajet sont faibles à première vue. Tout l’intérêt des Simones, en plus de la plateforme de mise en relation, c’est le volet d’étude et d’animation dans les entreprises
Arles – Commune de l’ACCM – Bouches-du-Rhône
Covoiturage maison/travail
Pour atteindre les objectifs de neutralité carbone, le gouvernement compte passer de 900 000 à 3 millions de covoiturages sur les trajets domicile-travail quotidiens d’ici à 2024. A l’instar des stratégies nationales, Les Simones agissent sur le terrain pour promouvoir et développer une pratique logique, source de nombreux bénéfices pour les covoitureurs et pour l’environnement.
ENGAGE PAR LEUR ACTIVITE
Arles est la commune la plus étalée de France, difficile donc de développer un réseau de transport en commun à haute fréquence et de se passer de voiture pour les habitants éloignés dans les périphéries : « Notre initiative part du constat que rien n’est fait pour encourager le covoiturage sur le territoire, alors qu’on croise souvent les mêmes voitures à la même heure, il y a un énorme potentiel et c’est une solution parfaitement adaptée à l’environnement local. »
LES SOLUTIONS
Développer le covoiturage courte-distance
Lorsqu’on évoque le covoiturage, on pense immédiatement à Blablacar et sa success story sur les trajets longues distances : « ce n’est pas du tout le même travail. Le covoiturage longue distance fonctionne très bien, mais en zone rurale ce n’est absolument pas acquis, les bénéfices financiers pour un court trajet sont faibles à première vue. Tout l’intérêt des Simones, en plus de la plateforme de mise en relation, c’est le volet d’étude et d’animation dans les entreprises ».
Car c’est ça, la force des Simones : aller directement là où le potentiel est élevé pour sensibiliser, parfois dès 6h du matin, sur les parkings, en montrant par les chiffres que tout le monde a tout intérêt à covoiturer. « Parfois les gens nous disent qu’ils se suivent depuis des années du même lotissement jusqu’à leur lieu de travail ! On est intervenu sur l’hôpital d’Arles qui compte 1200 salariés : depuis, 140 personnes vont mutualiser leurs trajets. Une fois qu’une plateforme est mise en place en interne et que les barrières sont levées, on peut miser sur 10 à 12 % d’utilisation ! »
Sortir de l’autosolisme gourmand en ressources et qui pèse sur le revenu des ménages
« La culture de la voiture est très forte sur notre territoire, on compte 2,5 véhicules par foyer ». Pourtant, cela pèse sur le revenu des ménages avec 17 à 22 % du budget consacré à la voiture : entretien, carburant, assurance… Selon les études, si on intègre la décote, le coût annuel moyen atteint plus de 6000 euros par voiture, soit 500 euros par mois.
Se passer d’un véhicule, c’est donc réduire ses frais et redonner du pouvoir d’achat : « Le problème, c’est que la voiture est aussi un fort facteur d’inclusion sociale, 1 emploi sur 4 est refusé en France pour cause de mobilité. Développer le covoiturage, c’est donc non seulement réduire le nombre de voiture par foyer mais aussi optimiser les trajets existants et rendre la mobilité plus accessible. »
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FRANCE ACTIVE ET VOUS ?
« Le programme CONNEXION est une initiative très intéressante car il rassemble plusieurs acteurs autour de la table. On peut ainsi coordonner des actions, voir ce que les autres font, et s’unir pour faire passer nos messages. Ce programme doit poursuivre et aller plus loin en intégrant les collectivités et les décideurs. »
Les Simones ont également bénéficié d’une prime Urgenc’ESS de 5000€ en 2021.
ET DEMAIN ?
« Plusieurs bonnes nouvelles vont dans le sens de nos actions : la Loi d’Orientation des Mobilités (LOM) qui pousse pour de nouvelles formes de mobilités, et le forfait Mobilité Durable qui permet à chacun de toucher jusqu’à 400 euros d’indemnité par an en utilisant des moyens de transports partagés ou le vélo. Localement, les choses bougent aussi, on va avancer avec Barbentane, c’est la première commune du Pays d’Arles qui veut développer le covoiturage, et c’est très encourageant ! »
A bénéficié
d’une Prime Urgenc’ESS
5 000€
du programme
CONNEXION
A été accompagné par
France Active Provence-Alpes-Côte d’Azur
2021
LA MINI ODYSSEE POUR DEMAIN
À bord de son vélo électrique solaire, Jérôme Zindy, voyageur engagé et reporter bas carbone, est parti à la rencontre d’une vingtaine d’entrepreneurs acteurs de la transition écologique et participants au programme CONNEXION de France Active Provence-Alpes-Côte d’Azur. Accompagné de Nicolas Jahan, photographe lui aussi à vélo électrique, ils ont parcouru 370 km entre Avignon, Arles et Carpentras pour mettre en lumière ces entrepreneurs tout en réduisant eux-mêmes au maximum l’impact de ces rencontres.
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Un métier rare pour lutter contre la surconsommation et conserver l’emploi localement

Amélie RICARD
Gérante de Maison 1909
Fabrication artisanale de rideaux et autres créations en perles de buis
Mon grand-père était le plus grand fabricant dans le Vaucluse mais c’était loin d’être le seul. On est les derniers en France à avoir ce savoir-faire, ce n’est pas normal. J’aimerais qu’on relocalise et qu’on conserve nos savoir-faire et nos emplois !
Montfavet – Commune du Grand Avignon – Vaucluse (84)
Création artisanale
Amélie Ricard est « façonneuse de rideaux en bois de buis ». Avec ce métier rare et passeur d’un véritable savoir-faire, Amélie lutte à sa façon contre la surconsommation et pour conserver l’emploi localement.
ENGAGE PAR SES ACTIONS
Amélie Ricard est la 4ème génération de l’entreprise familiale Maison 1909 créée cette année là par son grand-père : « les rideaux en bois de buis étaient recherchés dans les mas comme barrières aux insectes, pour filtrer la lumière et servaient de sonnettes grâce à leur sonorité particulière »
Tout le monde a déjà vu ses rideaux de bois qui traversent le temps, mais peu savent vraiment comment ils sont fabriqués : « Le buis provient de France, il est façonné en perles de forme oblongue. Un rideau de 2m2 peut prendre jusqu’à une semaine de travail pour assembler, par des gestes précis, les 5000 à 5500 perles nécessaires. »
LES SOLUTIONS
Redonner de la valeur à nos objets
Ce savoir-faire, Amélie le transmet à ses 6 employées : « Il n’y a aucune école, il faut 7 à 8 ans de formation pour être totalement autonome ».
A sa façon, Amélie lutte contre la surconsommation et interroge sur nos rapports aux objets : « On ne se rend pas compte de la consommation qu’on a, la plupart des objets n’ont plus aucune valeur. Nos rideaux ont un coût, mais ils traversent les époques et les générations, on ne les jette pas, ils ont une histoire, on vient aussi ici pour les restaurer. »
Réduire l’impact de son activité
« Pour réduire son impact, il faut optimiser les transports et les livraisons, ça veut dire qu’il faut accepter d’aller à contre-courant de ce qui se fait aujourd’hui en rallongeant les délais d’approvisionnement et donc de livraison. France Active PACA et le dispositif CEDRE[1] m’ont aidé à quantifier mon impact, mettre le doigt sur nos consommations et voir quelles seraient les solutions à mettre en œuvre. J’aimerai aller plus loin sur l’isolation de l’atelier et l’installation de panneaux photovoltaïques, je suis en train de voir avec le propriétaire pour acquérir les locaux et pouvoir aller au bout de ce projet. »
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FRANCE ACTIVE ET VOUS ?
« France Active PACA m’a permis de faire un point sur ma société à un instant T, voir quels sont les leviers d’améliorations. Ce sont des experts, qui vont pouvoir analyser et travailler sur la chaîne de valeur. On ne serait jamais allés aussi loin si on n’avait pas été accompagné. Ça permet d’identifier les pistes, de les traduire en coût économique et de formaliser l’engagement. »
ET DEMAIN ?
« Mon grand-père était le plus grand fabricant dans le Vaucluse mais c’était loin d’être le seul. On est les derniers en France à avoir ce savoir-faire, ce n’est pas normal. J’aimerais qu’on relocalise et qu’on conserve nos savoir-faire et nos emplois ! »
[1] Contrat pour l’emploi et le développement responsable des entreprises. Dispositif porté par la Région Sud et qui vise à accompagner les TPE et PME en développement qui souhaitent s’engager dans la structuration d’une démarche de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) et de transition écologique. France Active PACA en assure l’instruction des dossiers et un accompagnement économique et financier.
A bénéficié
d’un accompagnement
CEDRE
du programme
CONNEXION
A été accompagné par
France Active Provence-Alpes-Côte d’Azur
2021
LA MINI ODYSSEE POUR DEMAIN
À bord de son vélo électrique solaire, Jérôme Zindy, voyageur engagé et reporter bas carbone, est parti à la rencontre d’une vingtaine d’entrepreneurs acteurs de la transition écologique et participants au programme CONNEXION de France Active Provence-Alpes-Côte d’Azur. Accompagné de Nicolas Jahan, photographe lui aussi à vélo électrique, ils ont parcouru 370 km entre Avignon, Arles et Carpentras pour mettre en lumière ces entrepreneurs tout en réduisant eux-mêmes au maximum l’impact de ces rencontres.
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La cyclo-logistique une solution clé de la transition écologique

Raphaël TROUILLER
Fondateur de La Roue Tourne
Entreprise de cyclo-logistique
La cyclo-logistique est clairement une solution clé de la transition écologique : une étude a récemment prouvé qu’elle permet de diviser par 12 les émissions de GES en zone urbaine.
Avignon – Commune du Grand Avignon – Vaucluse
Entreprise de cyclo-logistique
ENGAGE PAR SES ACTIONS
Raphaël Trouiller lance « La Roue Tourne » en 2020, une entreprise de cyclo-logistique qui livre, dans un rayon de 10 km autour d’Avignon : bières, vins, chocolats, fleurs, matériaux de rénovations… Une fois équipés d’une remorque, ses 4 vélos-cargos peuvent chacun transporter jusqu’à 250 kg et 2m3 de marchandises.
LES SOLUTIONS
Optimiser les flux en rapprochant les produits des zones denses
« La livraison à vélo est inséparable de la logistique » : livrer « le dernier kilomètre » à vélo nécessite de « relocaliser » la chaîne logistique au plus proche des points de livraison.
« Par exemple, pour éviter des allers-retours inutiles, mon client dans le vin me livre par camion en une fois plusieurs palettes de vin : nous les stockons et à sa demande, livrons par carton au fur et à mesure des commandes des restaurants. Le viticulteur gagne en flexibilité car on peut livrer en 24h maximum et en coût de transport car cela évite des allers-retours inutiles. C’est aussi un tout autre service : on recrée du sens pour le livreur qui reste en bonne forme physique, qui ne subit pas le stress des bouchons et qui a un rapport très positif avec le client final : c’est aussi un excellent argument pour les entreprises. »
Travailler sur l’efficacité énergétique de son lieu de stockage
Raphaël vise également la livraison de produits frais : « Nous avons 140 m2 de surfaces pour nos bureaux et le stockage de produits. L’objectif est de récupérer 90m2 supplémentaires et d’installer une chambre froide pour pouvoir traiter le frais que l’on peut transporter sur les vélos avec des contenants isothermes spéciaux. Nous travaillerons également sur l’isolation des locaux, on peut faire mieux, mais ce sont des investissements lourds qu’on ne pourra faire qu’une fois l’activité solidement ancrée. »
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FRANCE ACTIVE ET VOUS ?
« Le programme CONNEXION est essentiel, car il me permet de poursuivre ma sensibilisation à la transition écologique, découvrir les outils concrets pour la mettre en œuvre, mais aussi bénéficier d’une véritable dynamique en rencontrant d’autres acteurs engagés. »
ET DEMAIN ?
« J’ai 3 enfants qui se posent la question d’avoir eux-mêmes des enfants. Ça pose question, il faut qu’on change vite de paradigme. J’aimerais que chacun à son niveau prenne conscience et passe à l’action, que les grosses entreprises et les Etats amorcent un mouvement car il y a une urgence à changer les choses. »
[1] Gaz à effet de serre
A bénéficié
d’une garantie sur prêt bancaire à
70%
du programme
CONNEXION
A été accompagné par
France Active Provence-Alpes-Côte d’Azur
En 2021
LA MINI ODYSSEE POUR DEMAIN
À bord de son vélo électrique solaire, Jérôme Zindy, voyageur engagé et reporter bas carbone, est parti à la rencontre d’une vingtaine d’entrepreneurs acteurs de la transition écologique et participants au programme CONNEXION de France Active Provence-Alpes-Côte d’Azur. Accompagné de Nicolas Jahan, photographe lui aussi à vélo électrique, ils ont parcouru 370 km entre Avignon, Arles et Carpentras pour mettre en lumière ces entrepreneurs tout en réduisant eux-mêmes au maximum l’impact de ces rencontres.
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Une aventure entrepreneurial au féminin

Véronique GONZALEZ
Fondatrice des MINETTES EN GOGUETTE
Ligne de vêtements adaptée aux femmes ayant eu un cancer du sein
Entreprendre au féminin, c’est une vraie liberté. C’est un saut dans le vide. Le salariat offre de la protection mais c’est tellement plus grisant et excitant de créer son projet. De pouvoir toucher à tout.
13001 MARSEILLE
Ligne de vêtement
Lancée en août 2020 par Véronique GONZALEZ, la marque LES MINETTES EN GOGUETTE propose une ligne de vêtements adaptée aux femmes ayant eu un cancer du sein.
Ayant été elle-même touchée par le cancer du sein et la France comptant plus de 58 000 cas de cancers du sein en 2018, l’habillement de ces femmes est alors un sujet majeur.
« Après une ablation, on intègre une prothèse, on utilise des soutiens-gorges très compressifs et vraiment pas jolis. Ces vêtements me renvoyaient une mauvaise estime de mon corps… »
MON PARCOURS
Après avoir eu un cancer du sein en 2016 ayant conduit à une ablation, Véronique GONZALEZ reprend rapidement le travail.
« Un soir, j’ai eu besoin d’enlever la prothèse et de mettre un tee-shirt ample. Mon enfant a alors vu ma prothèse et c’est à ce moment qu’il a appréhendé que mon corps avait changé et moi aussi. »
Vient alors le moment de la recherche pour trouver le moyen de s’habiller en accord avec ce changement. Cette dernière ne fût pas fructueuse, le marché étant très peu couvert.
Entrainée dans son élan par des professionnels qui cherchent à orienter leurs patientes vers des lignes de vêtements adaptés, l’envie grandit d’enfin pouvoir répondre à ce besoin que beaucoup de femmes partagent.
Provenant du monde de la publicité, du marketing et de l’infographie, Véronique décide d’utiliser son goût du travail manuel pour apprendre à coudre. C’est alors qu’elle crée son premier débardeur.
Après avoir quitté le salon de son domicile pour être hébergée par le Carburateur, notre porteuse de projet lie un partenariat avec l’ATELIER 13 EN MODE pour développer le premier ensemble de lingerie et maillots de bain. Ils sont aujourd’hui produits avec des matières sourcés et certifiées à minima OECOTEK 100.
Forte de son expérience professionnelle et personnelle, Véronique n’est pas avare dans le partage de ses connaissances et accueille une alternante en marketing digital. Elle fait également participer la jeune Fask Academy (regroupement des acteurs de la mode en Provence-Alpes-Côte d’Azur) dans la conception de sa prochaine ligne de débardeurs.
FRANCE ACTIVE ET MOI
Après avoir travaillé avec la CCI de Marseille et Initiative Marseille Métropole notre entrepreneure a pu bénéficier d’une garantie de prêt bancaire France Active à 80%.
« Cette garantie me permet de financer le lancement de la marque, en sécurisant l’achat des matières premières et des fournitures, avec le contexte actuel qui est assez tendu.
France Active Provence-Alpes-Côte d’Azur m’a permis de sortir de la vision purement comptable de mon plan de financement. J’ai ainsi pu réfléchir autrement »
ÊTRE ENTREPRENEUR C’EST…
« Entreprendre au féminin, c’est une vraie liberté. J’ai 25 ans de salariat, je peux comparer. C’est un saut dans le vide. Le salariat offre de la protection mais c’est tellement plus grisant et excitant de créer son projet. De pouvoir toucher à tout.
Le plus important étant de trouver les bonnes personnes pour nous entourer. Par exemple, je ne serais jamais comptable ! Mais j’ai trouvé celle avec qui je travaille.
J’ai été très surprise lorsque l’on me demandait s’il n’y a pas un homme avec moi dans le projet. J’ai trouvé cela étonnant et frustrant qu’on considère qu’en tant que femme, créer une entreprise, (et non pas seulement mon métier) est plus qu’un défi ! Nous sommes en 2022 quand même ! Je suis alors encore plus fière d’y arriver en tant que maman solo. »
UN CONSEIL POUR CELLES ET CEUX QUI VEULENT SE LANCER ?
« Parlez-en, sortez de chez vous. Au début, je n’osais pas parler de mon projet. Dès que j’ai commencé à rechercher des informations, à parler, le réseau d’accompagnement se lance dans le mouvement.
Nous pouvons faire des pas de géant en France avec les structures d’accompagnement. N’hésitez pas à « Pitcher » le projet à chaque fois que l’occasion se présente, ça fait avancer la réflexion. Que ce soit dans le cercle personnel ou pas, échanger engendre la mise en relation. Dans le détour d’une conversation il y a parfois des bonnes surprises. »
ET DEMAIN ?
« Petit teasing, je lance ma ligne en avril ! Je continuerai à faire évoluer mon entreprise en cocréant avec d’autres femmes ayant eu le cancer du sein et proposerai les vêtements en prévente afin de répondre au mieux au besoin précis de chacune de mes clientes et ne pas participer à la surconsommation »
A bénéficié
d’une garantie sur prêt bancaire de
80%
Prêt d’honneur solidaire de
4 000€
A été accompagné par
France Active Provence-Alpes-Côte d’Azur
En 2021
C’est ici ?
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Du conseil pour une carrière en accord avec vos valeurs

Valérie GUILLEMOT
Conseillère à Orient’action
Conseil Carrière et Compétences
De plus en plus de personnes qui s’adressent à nous pour travailler sur leur orientation professionnelle veulent être en accord avec leurs valeurs, et notamment sur ces questions d’environnement. C’est aussi le cas pour les créations d’entreprises et les dirigeants : je trouve ça plus qu’encourageant.
Avignon – Commune du Grand Avignon – Vaucluse
Conseil Carrière et Compétences
ENGAGE PAR SES ACTIONS
Valérie Guillemot accompagne les professionnels et les particuliers dans leurs décisions relatives à leur carrière professionnelle. Sa structure s’appuie sur une quinzaine de consultants qui interviennent dans toute la région pour des bilans de compétences, du coaching, des formations ou encore la validation des acquis de l’expérience.
« Ce qui m’a poussé à me préoccuper et agir à mon niveau, c’est l’incitation de mon réseau, mes proches, mes clients et mes partenaires, qui sont de plus en plus nombreux à faire des choses que je peux moi aussi mettre en place à mon niveau ! »
LES SOLUTIONS
Optimiser et adapter les modes de transports
« L’impact de mon activité professionnelle repose principalement sur mes déplacements et ceux de mes collaborateurs. En prenant en compte le paramètre environnemental, j’ai réadapté mon réseau de consultants pour les faire travailler en local, j’encourage les prestations à distance et je montre l’exemple en favorisant les transports doux. J’utilise le vélo pour venir au bureau mais aussi pour me rendre en rendez-vous. »
Reste à travailler sur les freins liés à l’usage du vélo : l’acceptabilité en entreprises, certains clients étant surpris quand Valérie arrive à vélo, mais aussi le manque d’infrastructures pour se déplacer à vélo sur certains secteurs et le stationner en sécurité. « Je suis toujours surprise d’être régulièrement la seule à être venue à vélo quand je me déplace pour une réunion sur le thème du développement durable. »
Réduire la consommation énergétique de 30% et acheter responsable
En se penchant sur la consommation de ses bureaux et en sensibilisant ses collaborateurs, Valérie a pu réduire de 30 % la consommation d’électricité en un an, principalement en régulant le chauffage et la climatisation. « Je souhaite poursuivre ce qui est enclenché et ce qui est à ma portée : j’ai un gros travail à faire sur le numérique pour éliminer ce qui n’a plus de raison d’être. J’aimerais aussi revoir l’isolation thermique, j’ai déjà remplacé les vitres mais il y a un travail à faire sur l’isolation de ces locaux anciens, c’est une question de temps et de moyens. »
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FRANCE ACTIVE ET VOUS ?
« Le programme CONNEXION m’a encouragé à communiquer sur mes actions visant à réduire mon impact environnemental pour montrer ce qu’on peut faire, mais aussi d’avoir des idées d’autres entrepreneurs. Cela m’encourage aussi dans ces démarches : je me sens moins seule, ça créée une véritable dynamique pour se tenir à ce qu’on s’est fixé. »
ET DEMAIN ?
« Il y aujourd’hui une forme d’universalisme global que je sens se dissoudre : je suis convaincue que l’attention portée à ce qui est vivant, la faune, la flore mais aussi ce qui est beau comme les paysages, les étoiles, cette capacité à être attentif à s’émerveiller, devrait nous aider à ralentir et à mieux respecter ce qui nous entoure. »
A bénéficié
du programme
CONNEXION
A été accompagné par
France Active Provence-Alpes-Côte d’Azur
En 2021
LA MINI ODYSSEE POUR DEMAIN
À bord de son vélo électrique solaire, Jérôme Zindy, voyageur engagé et reporter bas carbone, est parti à la rencontre d’une vingtaine d’entrepreneurs acteurs de la transition écologique et participants au programme CONNEXION de France Active Provence-Alpes-Côte d’Azur. Accompagné de Nicolas Jahan, photographe lui aussi à vélo électrique, ils ont parcouru 370 km entre Avignon, Arles et Carpentras pour mettre en lumière ces entrepreneurs tout en réduisant eux-mêmes au maximum l’impact de ces rencontres.
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