Local en Bocal – Conserverie Artisanale et bio engagée

Charlotte Trossat

Fondatrice de Local en Bocal

Conserverie Artisanale et bio engagée

Je voulais créer une entreprise autour des fruits et légumes, je me suis vite aperçue que les producteurs se retrouvent contraints de jeter énormément de fruits et légumes qui ne répondent pas aux standards, mal calibrés, trop petits, trop gros, tachetés. 


Avignon – Commune du Grand Avignon – Vaucluse
Conserverie Artisanale et bio engagée

ENGAGEE PAR SES ACTIONS

En 2014, Charlotte Trossat lance Local en Bocal à partir d’un constat : « je voulais créer une entreprise autour des fruits et légumes, je me suis vite aperçue que les producteurs se retrouvent contraints de jeter énormément de fruits et légumes qui ne répondent pas aux standards, mal calibrés, trop petits, trop gros, tachetés. »

LES SOLUTIONS

Valoriser et créer de l’emploi

Aujourd’hui, Local en Bocal transforme 200 tonnes de fruits et légumes « moches » en soupes, tartinables, compotes, préparation pour apéritif et légumes cuisinés.

Une fois reçus, les fruits et légumes, tous issus de l’agriculture biologique, sont triés, lavés et découpés, ce qui nécessite de la main d’œuvre. « Ces fruits et légumes sont refusés par les industriels car ils ne peuvent être traités par les machines. On crée un nouveau débouché pour les agriculteurs qui peuvent en tirer un revenu ».

Et tant mieux si les machines n’en veulent pas, car ici, on travaille chaque légume manuellement, pour valoriser ce qui peut l’être, ce qui créé de l’emploi et remet l’humain au centre de l’activité : « On a lancé la production en 2015, aujourd’hui on emploie 20 personnes ».

Une fois cuisinés, les légumes sont conditionnés en bouteilles et bocaux puis distribués sous la propre marque de l’entreprise « A côté », ou pour le compte d’autres marques de réseaux bios.

Concilier environnement et impact social

« L’entreprenariat est un formidable moyen d’avoir une action concrète sur la société, de faire les choses différemment. Avec Local en Bocal, j’ai pu lier l’engagement environnemental tout en ayant un impact social. » 

De fil en aiguille, l’entreprise a accueilli des personnes avec des difficultés et des parcours de vie complexe. « Depuis juillet 2021, on est labellisés entreprise d’insertion, ce qui nous permet d’avoir une accompagnatrice socio-professionnelle qui les accompagne sur le plan social et personnel. »

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FRANCE ACTIVE ET VOUS ?

« France Active est un acteur majeur de la finance de l’Économie Sociale et Solidaire, on a pu obtenir des prêts à taux zéro ou des prêts garantis, c’est un véritable levier qui nous a permis d’emprunter l’argent auprès des banques. C’est aussi un réseau d’entrepreneurs autour du développement durable et des entreprises de l’ESS, l’occasion d’échanger et de travailler ensemble. »

ET DEMAIN ?

« Je souhaite continuer de montrer qu’on peut être rentable économiquement tout en ayant un objet social et environnemental. »


Site internet

A bénéficié

d’un accompagnement

CEDRE

du programme

CONNEXION

d’un financement de

75 000€

A été accompagné par

France Active Provence-Alpes-Côte d’Azur

En 2018 et 2021

LA MINI ODYSSEE POUR DEMAIN

À bord de son vélo électrique solaire, Jérôme Zindy, voyageur engagé et reporter bas carbone, est parti à la rencontre d’une vingtaine d’entrepreneurs acteurs de la transition écologique et participants au programme CONNEXION de France Active Provence-Alpes-Côte d’Azur. Accompagné de Nicolas Jahan, photographe lui aussi à vélo électrique, ils ont parcouru 370 km entre Avignon, Arles et Carpentras pour mettre en lumière ces entrepreneurs tout en réduisant eux-mêmes au maximum l’impact de ces rencontres.

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Les Simones du covoiturage sur l’agglomération d’Arles

Julie Lallement et Amandine Folcher

Fondatrices des Simones

Covoiturage sur l’agglomération d’Arles

Le covoiturage longue distance fonctionne très bien, mais en zone rurale ce n’est absolument pas acquis, les bénéfices financiers pour un court trajet sont faibles à première vue. Tout l’intérêt des Simones, en plus de la plateforme de mise en relation, c’est le volet d’étude et d’animation dans les entreprises 


Arles – Commune de l’ACCM – Bouches-du-Rhône
Covoiturage maison/travail

Pour atteindre les objectifs de neutralité carbone, le gouvernement compte passer de 900 000 à 3 millions de covoiturages sur les trajets domicile-travail quotidiens d’ici à 2024. A l’instar des stratégies nationales, Les Simones agissent sur le terrain pour promouvoir et développer une pratique logique, source de nombreux bénéfices pour les covoitureurs et pour l’environnement.

ENGAGE PAR LEUR ACTIVITE

Arles est la commune la plus étalée de France, difficile donc de développer un réseau de transport en commun à haute fréquence et de se passer de voiture pour les habitants éloignés dans les périphéries : « Notre initiative part du constat que rien n’est fait pour encourager le covoiturage sur le territoire, alors qu’on croise souvent les mêmes voitures à la même heure, il y a un énorme potentiel et c’est une solution parfaitement adaptée à l’environnement local. »

LES SOLUTIONS

Développer le covoiturage courte-distance

Lorsqu’on évoque le covoiturage, on pense immédiatement à Blablacar et sa success story sur les trajets longues distances : « ce n’est pas du tout le même travail. Le covoiturage longue distance fonctionne très bien, mais en zone rurale ce n’est absolument pas acquis, les bénéfices financiers pour un court trajet sont faibles à première vue. Tout l’intérêt des Simones, en plus de la plateforme de mise en relation, c’est le volet d’étude et d’animation dans les entreprises ».

Car c’est ça, la force des Simones : aller directement là où le potentiel est élevé pour sensibiliser, parfois dès 6h du matin, sur les parkings, en montrant par les chiffres que tout le monde a tout intérêt à covoiturer. « Parfois les gens nous disent qu’ils se suivent depuis des années du même lotissement jusqu’à leur lieu de travail ! On est intervenu sur l’hôpital d’Arles qui compte 1200 salariés : depuis, 140 personnes vont mutualiser leurs trajets. Une fois qu’une plateforme est mise en place en interne et que les barrières sont levées, on peut miser sur 10 à 12 % d’utilisation ! »

Sortir de l’autosolisme gourmand en ressources et qui pèse sur le revenu des ménages

« La culture de la voiture est très forte sur notre territoire, on compte 2,5 véhicules par foyer ». Pourtant, cela pèse sur le revenu des ménages avec 17 à 22 % du budget consacré à la voiture : entretien, carburant, assurance… Selon les études, si on intègre la décote, le coût annuel moyen atteint plus de 6000 euros par voiture, soit 500 euros par mois.

Se passer d’un véhicule, c’est donc réduire ses frais et redonner du pouvoir d’achat : « Le problème, c’est que la voiture est aussi un fort facteur d’inclusion sociale, 1 emploi sur 4 est refusé en France pour cause de mobilité. Développer le covoiturage, c’est donc non seulement réduire le nombre de voiture par foyer mais aussi optimiser les trajets existants et rendre la mobilité plus accessible. »

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FRANCE ACTIVE ET VOUS ?

« Le programme CONNEXION est une initiative très intéressante car il rassemble plusieurs acteurs autour de la table. On peut ainsi coordonner des actions, voir ce que les autres font, et s’unir pour faire passer nos messages. Ce programme doit poursuivre et aller plus loin en intégrant les collectivités et les décideurs. »

Les Simones ont également bénéficié d’une prime Urgenc’ESS de 5000€ en 2021.

ET DEMAIN ?

« Plusieurs bonnes nouvelles vont dans le sens de nos actions : la Loi d’Orientation des Mobilités (LOM) qui pousse pour de nouvelles formes de mobilités, et le forfait Mobilité Durable qui permet à chacun de toucher jusqu’à 400 euros d’indemnité par an en utilisant des moyens de transports partagés ou le vélo. Localement, les choses bougent aussi, on va avancer avec Barbentane, c’est la première commune du Pays d’Arles qui veut développer le covoiturage, et c’est très encourageant ! »


Site internet

A bénéficié

d’une Prime Urgenc’ESS

5 000€

du programme

CONNEXION

A été accompagné par

France Active Provence-Alpes-Côte d’Azur

2021

LA MINI ODYSSEE POUR DEMAIN

À bord de son vélo électrique solaire, Jérôme Zindy, voyageur engagé et reporter bas carbone, est parti à la rencontre d’une vingtaine d’entrepreneurs acteurs de la transition écologique et participants au programme CONNEXION de France Active Provence-Alpes-Côte d’Azur. Accompagné de Nicolas Jahan, photographe lui aussi à vélo électrique, ils ont parcouru 370 km entre Avignon, Arles et Carpentras pour mettre en lumière ces entrepreneurs tout en réduisant eux-mêmes au maximum l’impact de ces rencontres.

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Un métier rare pour lutter contre la surconsommation et conserver l’emploi localement

Amélie RICARD

Gérante de Maison 1909

Fabrication artisanale de rideaux et autres créations en perles de buis

Mon grand-père était le plus grand fabricant dans le Vaucluse mais c’était loin d’être le seul. On est les derniers en France à avoir ce savoir-faire, ce n’est pas normal. J’aimerais qu’on relocalise et qu’on conserve nos savoir-faire et nos emplois ! 


Montfavet – Commune du Grand Avignon – Vaucluse (84)
Création artisanale

Amélie Ricard est « façonneuse de rideaux en bois de buis ». Avec ce métier rare et passeur d’un véritable savoir-faire, Amélie lutte à sa façon contre la surconsommation et pour conserver l’emploi localement.

ENGAGE PAR SES ACTIONS

Amélie Ricard est la 4ème génération de l’entreprise familiale Maison 1909 créée cette année là par son grand-père : « les rideaux en bois de buis étaient recherchés dans les mas comme barrières aux insectes, pour filtrer la lumière et servaient de sonnettes grâce à leur sonorité particulière »
Tout le monde a déjà vu ses rideaux de bois qui traversent le temps, mais peu savent vraiment comment ils sont fabriqués : « Le buis provient de France, il est façonné en perles de forme oblongue. Un rideau de 2m2 peut prendre jusqu’à une semaine de travail pour assembler, par des gestes précis, les 5000 à 5500 perles nécessaires. »

LES SOLUTIONS

Redonner de la valeur à nos objets

Ce savoir-faire, Amélie le transmet à ses 6 employées : « Il n’y a aucune école, il faut 7 à 8 ans de formation pour être totalement autonome ».

A sa façon, Amélie lutte contre la surconsommation et interroge sur nos rapports aux objets : « On ne se rend pas compte de la consommation qu’on a, la plupart des objets n’ont plus aucune valeur. Nos rideaux ont un coût, mais ils traversent les époques et les générations, on ne les jette pas, ils ont une histoire, on vient aussi ici pour les restaurer. »

Réduire l’impact de son activité

« Pour réduire son impact, il faut optimiser les transports et les livraisons, ça veut dire qu’il faut accepter d’aller à contre-courant de ce qui se fait aujourd’hui en rallongeant les délais d’approvisionnement et donc de livraison. France Active PACA et le dispositif CEDRE[1] m’ont aidé à quantifier mon impact, mettre le doigt sur nos consommations et voir quelles seraient les solutions à mettre en œuvre. J’aimerai aller plus loin sur l’isolation de l’atelier et l’installation de panneaux photovoltaïques, je suis en train de voir avec le propriétaire pour acquérir les locaux et pouvoir aller au bout de ce projet. »

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FRANCE ACTIVE ET VOUS ?

« France Active PACA m’a permis de faire un point sur ma société à un instant T, voir quels sont les leviers d’améliorations. Ce sont des experts, qui vont pouvoir analyser et travailler sur la chaîne de valeur. On ne serait jamais allés aussi loin si on n’avait pas été accompagné. Ça permet d’identifier les pistes, de les traduire en coût économique et de formaliser l’engagement. »

ET DEMAIN ?

« Mon grand-père était le plus grand fabricant dans le Vaucluse mais c’était loin d’être le seul. On est les derniers en France à avoir ce savoir-faire, ce n’est pas normal. J’aimerais qu’on relocalise et qu’on conserve nos savoir-faire et nos emplois ! »

[1] Contrat pour l’emploi et le développement responsable des entreprises. Dispositif porté par la Région Sud et qui vise à accompagner les TPE et PME en développement qui souhaitent s’engager dans la structuration d’une démarche de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) et de transition écologique. France Active PACA en assure l’instruction des dossiers et un accompagnement économique et financier.


Site internet

A bénéficié

d’un accompagnement

CEDRE

du programme

CONNEXION

A été accompagné par

France Active Provence-Alpes-Côte d’Azur

2021

LA MINI ODYSSEE POUR DEMAIN

À bord de son vélo électrique solaire, Jérôme Zindy, voyageur engagé et reporter bas carbone, est parti à la rencontre d’une vingtaine d’entrepreneurs acteurs de la transition écologique et participants au programme CONNEXION de France Active Provence-Alpes-Côte d’Azur. Accompagné de Nicolas Jahan, photographe lui aussi à vélo électrique, ils ont parcouru 370 km entre Avignon, Arles et Carpentras pour mettre en lumière ces entrepreneurs tout en réduisant eux-mêmes au maximum l’impact de ces rencontres.

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La cyclo-logistique une solution clé de la transition écologique

Raphaël TROUILLER

Fondateur de La Roue Tourne

Entreprise de cyclo-logistique

La cyclo-logistique est clairement une solution clé de la transition écologique : une étude a récemment prouvé qu’elle permet de diviser par 12 les émissions de GES en zone urbaine. 


Avignon – Commune du Grand Avignon – Vaucluse
Entreprise de cyclo-logistique

ENGAGE PAR SES ACTIONS

Raphaël Trouiller lance « La Roue Tourne » en 2020, une entreprise de cyclo-logistique qui livre, dans un rayon de 10 km autour d’Avignon : bières, vins, chocolats, fleurs, matériaux de rénovations… Une fois équipés d’une remorque, ses 4 vélos-cargos peuvent chacun transporter jusqu’à 250 kg et 2m3 de marchandises.

LES SOLUTIONS

Optimiser les flux en rapprochant les produits des zones denses

« La livraison à vélo est inséparable de la logistique » : livrer « le dernier kilomètre » à vélo nécessite de « relocaliser » la chaîne logistique au plus proche des points de livraison.

 

« Par exemple, pour éviter des allers-retours inutiles, mon client dans le vin me livre par camion en une fois plusieurs palettes de vin : nous les stockons et à sa demande, livrons par carton au fur et à mesure des commandes des restaurants. Le viticulteur gagne en flexibilité car on peut livrer en 24h maximum et en coût de transport car cela évite des allers-retours inutiles. C’est aussi un tout autre service : on recrée du sens pour le livreur qui reste en bonne forme physique, qui ne subit pas le stress des bouchons et qui a un rapport très positif avec le client final : c’est aussi un excellent argument pour les entreprises. »

Travailler sur l’efficacité énergétique de son lieu de stockage

Raphaël vise également la livraison de produits frais : « Nous avons 140 m2 de surfaces pour nos bureaux et le stockage de produits. L’objectif est de récupérer 90m2 supplémentaires et d’installer une chambre froide pour pouvoir traiter le frais que l’on peut transporter sur les vélos avec des contenants isothermes spéciaux. Nous travaillerons également sur l’isolation des locaux, on peut faire mieux, mais ce sont des investissements lourds qu’on ne pourra faire qu’une fois l’activité solidement ancrée. »

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FRANCE ACTIVE ET VOUS ?

« Le programme CONNEXION est essentiel, car il me permet de poursuivre ma sensibilisation à la transition écologique, découvrir les outils concrets pour la mettre en œuvre, mais aussi bénéficier d’une véritable dynamique en rencontrant d’autres acteurs engagés. »

ET DEMAIN ?

« J’ai 3 enfants qui se posent la question d’avoir eux-mêmes des enfants. Ça pose question, il faut qu’on change vite de paradigme. J’aimerais que chacun à son niveau prenne conscience et passe à l’action, que les grosses entreprises et les Etats amorcent un mouvement car il y a une urgence à changer les choses. »

[1] Gaz à effet de serre


Site internet

A bénéficié

d’une garantie sur prêt bancaire à

70%

du programme

CONNEXION

A été accompagné par

France Active Provence-Alpes-Côte d’Azur

En 2021

LA MINI ODYSSEE POUR DEMAIN

À bord de son vélo électrique solaire, Jérôme Zindy, voyageur engagé et reporter bas carbone, est parti à la rencontre d’une vingtaine d’entrepreneurs acteurs de la transition écologique et participants au programme CONNEXION de France Active Provence-Alpes-Côte d’Azur. Accompagné de Nicolas Jahan, photographe lui aussi à vélo électrique, ils ont parcouru 370 km entre Avignon, Arles et Carpentras pour mettre en lumière ces entrepreneurs tout en réduisant eux-mêmes au maximum l’impact de ces rencontres.

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Une aventure entrepreneurial au féminin

Véronique GONZALEZ

Fondatrice des MINETTES EN GOGUETTE

Ligne de vêtements adaptée aux femmes ayant eu un cancer du sein

Entreprendre au féminin, c’est une vraie liberté. C’est un saut dans le vide. Le salariat offre de la protection mais c’est tellement plus grisant et excitant de créer son projet. De pouvoir toucher à tout.


13001 MARSEILLE
Ligne de vêtement

Lancée en août 2020 par Véronique GONZALEZ, la marque LES MINETTES EN GOGUETTE propose une ligne de vêtements adaptée aux femmes ayant eu un cancer du sein.

Ayant été elle-même touchée par le cancer du sein et la France comptant plus de 58 000 cas de cancers du sein en 2018, l’habillement de ces femmes est alors un sujet majeur.

 « Après une ablation, on intègre une prothèse, on utilise des soutiens-gorges très compressifs et vraiment pas jolis. Ces vêtements me renvoyaient une mauvaise estime de mon corps… »

MON PARCOURS

Après avoir eu un cancer du sein en 2016 ayant conduit à une ablation, Véronique GONZALEZ reprend rapidement le travail.

« Un soir, j’ai eu besoin d’enlever la prothèse et de mettre un tee-shirt ample. Mon enfant a alors vu ma prothèse et c’est à ce moment qu’il a appréhendé que mon corps avait changé et moi aussi. »

Vient alors le moment de la recherche pour trouver le moyen de s’habiller en accord avec ce changement. Cette dernière ne fût pas fructueuse, le marché étant très peu couvert.

Entrainée dans son élan par des professionnels qui cherchent à orienter leurs patientes vers des lignes de vêtements adaptés, l’envie grandit d’enfin pouvoir répondre à ce besoin que beaucoup de femmes partagent.

Provenant du monde de la publicité, du marketing et de l’infographie, Véronique décide d’utiliser son goût du travail manuel pour apprendre à coudre. C’est alors qu’elle crée son premier débardeur.

Après avoir quitté le salon de son domicile pour être hébergée par le Carburateur, notre porteuse de projet lie un partenariat avec l’ATELIER 13 EN MODE pour développer le premier ensemble de lingerie et maillots de bain. Ils sont aujourd’hui produits avec des matières sourcés et certifiées à minima OECOTEK 100.

Forte de son expérience professionnelle et personnelle, Véronique n’est pas avare dans le partage de ses connaissances et accueille une alternante en marketing digital. Elle fait également participer la jeune Fask Academy (regroupement des acteurs de la mode en Provence-Alpes-Côte d’Azur) dans la conception de sa prochaine ligne de débardeurs.

FRANCE ACTIVE ET MOI

 

Après avoir travaillé avec la CCI de Marseille et Initiative Marseille Métropole notre entrepreneure a pu bénéficier d’une garantie de prêt bancaire France Active à 80%.

« Cette garantie me permet de financer le lancement de la marque, en sécurisant l’achat des matières premières et des fournitures, avec le contexte actuel qui est assez tendu.

France Active Provence-Alpes-Côte d’Azur m’a permis de sortir de la vision purement comptable de mon plan de financement. J’ai ainsi pu réfléchir autrement »

ÊTRE ENTREPRENEUR C’EST…

« Entreprendre au féminin, c’est une vraie liberté. J’ai 25 ans de salariat, je peux comparer. C’est un saut dans le vide. Le salariat offre de la protection mais c’est tellement plus grisant et excitant de créer son projet. De pouvoir toucher à tout.

Le plus important étant de trouver les bonnes personnes pour nous entourer. Par exemple, je ne serais jamais comptable ! Mais j’ai trouvé celle avec qui je travaille.

J’ai été très surprise lorsque l’on me demandait s’il n’y a pas un homme avec moi dans le projet. J’ai trouvé cela étonnant et frustrant qu’on considère qu’en tant que femme, créer une entreprise, (et non pas seulement mon métier) est plus qu’un défi ! Nous sommes en 2022 quand même ! Je suis alors encore plus fière d’y arriver en tant que maman solo. »

UN CONSEIL POUR CELLES ET CEUX QUI VEULENT SE LANCER ?

 

« Parlez-en, sortez de chez vous. Au début, je n’osais pas parler de mon projet. Dès que j’ai commencé à rechercher des informations, à parler, le réseau d’accompagnement se lance dans le mouvement.

Nous pouvons faire des pas de géant en France avec les structures d’accompagnement. N’hésitez pas à « Pitcher » le projet à chaque fois que l’occasion se présente, ça fait avancer la réflexion. Que ce soit dans le cercle personnel ou pas, échanger engendre la mise en relation. Dans le détour d’une conversation il y a parfois des bonnes surprises. »

ET DEMAIN ?

« Petit teasing, je lance ma ligne en avril ! Je continuerai à faire évoluer mon entreprise en cocréant avec d’autres femmes ayant eu le cancer du sein et proposerai les vêtements en prévente afin de répondre au mieux au besoin précis de chacune de mes clientes et ne pas participer à la surconsommation »


Site internet

A bénéficié

d’une garantie sur prêt bancaire de

80%

Prêt d’honneur solidaire de

4 000€

A été accompagné par

France Active Provence-Alpes-Côte d’Azur

En 2021

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Du conseil pour une carrière en accord avec vos valeurs

Valérie GUILLEMOT

Conseillère à Orient’action

Conseil Carrière et Compétences

De plus en plus de personnes qui s’adressent à nous pour travailler sur leur orientation professionnelle veulent être en accord avec leurs valeurs, et notamment sur ces questions d’environnement. C’est aussi le cas pour les créations d’entreprises et les dirigeants : je trouve ça plus qu’encourageant. 


Avignon – Commune du Grand Avignon – Vaucluse
Conseil Carrière et Compétences

ENGAGE PAR SES ACTIONS

Valérie Guillemot accompagne les professionnels et les particuliers dans leurs décisions relatives à leur carrière professionnelle. Sa structure s’appuie sur une quinzaine de consultants qui interviennent dans toute la région pour des bilans de compétences, du coaching, des formations ou encore la validation des acquis de l’expérience.

 

« Ce qui m’a poussé à me préoccuper et agir à mon niveau, c’est l’incitation de mon réseau, mes proches, mes clients et mes partenaires, qui sont de plus en plus nombreux à faire des choses que je peux moi aussi mettre en place à mon niveau ! »

LES SOLUTIONS

Optimiser et adapter les modes de transports

« L’impact de mon activité professionnelle repose principalement sur mes déplacements et ceux de mes collaborateurs. En prenant en compte le paramètre environnemental, j’ai réadapté mon réseau de consultants pour les faire travailler en local, j’encourage les prestations à distance et je montre l’exemple en favorisant les transports doux. J’utilise le vélo pour venir au bureau mais aussi pour me rendre en rendez-vous. »

 

Reste à travailler sur les freins liés à l’usage du vélo : l’acceptabilité en entreprises, certains clients étant surpris quand Valérie arrive à vélo, mais aussi le manque d’infrastructures pour se déplacer à vélo sur certains secteurs et le stationner en sécurité. « Je suis toujours surprise d’être régulièrement la seule à être venue à vélo quand je me déplace pour une réunion sur le thème du développement durable. »

Réduire la consommation énergétique de 30% et acheter responsable

En se penchant sur la consommation de ses bureaux et en sensibilisant ses collaborateurs, Valérie a pu réduire de 30 % la consommation d’électricité en un an, principalement en régulant le chauffage et la climatisation. « Je souhaite poursuivre ce qui est enclenché et ce qui est à ma portée : j’ai un gros travail à faire sur le numérique pour éliminer ce qui n’a plus de raison d’être. J’aimerais aussi revoir l’isolation thermique, j’ai déjà remplacé les vitres mais il y a un travail à faire sur l’isolation de ces locaux anciens, c’est une question de temps et de moyens. »

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FRANCE ACTIVE ET VOUS ?

« Le programme CONNEXION m’a encouragé à communiquer sur mes actions visant à réduire mon impact environnemental pour montrer ce qu’on peut faire, mais aussi d’avoir des idées d’autres entrepreneurs. Cela m’encourage aussi dans ces démarches : je me sens moins seule, ça créée une véritable dynamique pour se tenir à ce qu’on s’est fixé. »

ET DEMAIN ?

« Il y aujourd’hui une forme d’universalisme global que je sens se dissoudre : je suis convaincue que l’attention portée à ce qui est vivant, la faune, la flore mais aussi ce qui est beau comme les paysages, les étoiles, cette capacité à être attentif à s’émerveiller, devrait nous aider à ralentir et à mieux respecter ce qui nous entoure. »


Site internet

A bénéficié

du programme

CONNEXION

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France Active Provence-Alpes-Côte d’Azur

En 2021

LA MINI ODYSSEE POUR DEMAIN

À bord de son vélo électrique solaire, Jérôme Zindy, voyageur engagé et reporter bas carbone, est parti à la rencontre d’une vingtaine d’entrepreneurs acteurs de la transition écologique et participants au programme CONNEXION de France Active Provence-Alpes-Côte d’Azur. Accompagné de Nicolas Jahan, photographe lui aussi à vélo électrique, ils ont parcouru 370 km entre Avignon, Arles et Carpentras pour mettre en lumière ces entrepreneurs tout en réduisant eux-mêmes au maximum l’impact de ces rencontres.

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Le magasin Biocoop de Carpentras, un des plus importants de France !

Jean-Michel LEGROS

Directeur du Biocoop L’Auzonne

Magasin bio et local

Biocoop est une coopérative qui appartient à ses sociétaires, gérants de magasin, associations et salariés du réseau : on n’a pas besoin de rémunérer des actionnaires, ce qui permet de réinvestir les excédents pour soutenir l’agriculture biologique 


Carpentras – Commune de la CoVe – Vaucluse
Magasin bio et local

L’association L’Auzonne est née d’une idée précurseur : celle de rendre l’agriculture biologique et paysanne accessible au plus grand nombre. En 1984, elle ouvre à Carpentras l’un des magasins fondateurs du réseau Biocoop. Aujourd’hui, le réseau est leader français de la distribution des produits bio avec 33 % des parts de marché et 750 magasins. Preuve que d’autres modèles de gouvernance au service des « consomm’acteurs », des producteurs bios et des salariés fonctionnent.

ENGAGE PAR SES ACTIVITES

Le magasin Biocoop de Carpentras fait partie des plus importants de France : un pari gagnant, non seulement en termes d’alimentation biologique, mais aussi en termes de gouvernance coopérative : « Biocoop est une coopérative qui appartient à ses sociétaires, gérants de magasin, associations et salariés du réseau : on n’a pas besoin de rémunérer des actionnaires, ce qui permet de réinvestir les excédents pour soutenir l’agriculture biologique ».

Jean-Michel Legros, directeur du Biocoop L’Auzonne, s’apprête à prendre la direction de l’association du même nom avec plusieurs projets en développement pour soutenir la transition écologique locale.

LES SOLUTIONS

Travailler à réduire l’impact environnemental de la distribution de produits bios

Au niveau énergétique, « Biocoop a choisi ENERCOOP, fournisseur d’énergie locale et citoyenne, et se dote de poids-lourds qui roulent au bioGNV[1] ».

Biocoop poursuit également ses efforts pour lutter contre les emballages : « Les plastiques sont déjà issus d’alternatives comme l’amidon de maïs, mais on s’apprête à vivre une véritable révolution dans nos magasins : d’ici 2025, 50 % de la proposition commerciale, soit la moitié des produits proposés, devra être disponible en vrac ! »

La consigne aussi est relancée : « Ici à Carpentras, on travaille avec France Active PACA, la CoVe[2], l’association L’Incassable[3] et l’AOC Ventoux  pour créer une filière locale de laveurs pour rendre possible la consigne au niveau local de nos vins, bières, jus de fruits, etc. »

Des projets en local portés par l’association

Aujourd’hui le magasin fonctionne bien, ce qui permet à l’association de s’investir sur plusieurs projets. Le plus ambitieux ? La création à venir d’un tiers-lieu pour accompagner la transition écologique et agricole : ce sera un lieu d’informations, d’échanges et de partage de pratiques. D’un côté, des conférences, de l’autre, un terrain d’expérimentation pour aller vers l’autonomie alimentaire. « Avoir un potager c’est un acte politique » disait Pierre Rabhi. Ici, les maraîchers en formation et citoyens pourront disposer gratuitement d’un morceau de terre, d’outils et d’eau pour pouvoir cultiver ».

D’autres projets sont portés par l’association : « nous allons aider l’épicerie sociale et solidaire Oxygène à Carpentras en les dotant d’un meuble vrac alimentaire qu’on alimentera sous forme de dons, et donner des conseils en alimentation et en nutrition sous forme d’ateliers pour apprendre à cuisiner « zéro-déchets » dans un budget maîtrisé. »

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FRANCE ACTIVE ET VOUS ?

« Le programme CONNEXION m’a permis de trouver des appuis pour lancer les projets de l’association et intégrer un réseau : cela m’a aidé à créer des liens avec la collectivité et les acteurs engagés du territoire et de bénéficier du Dispositif Local d’Accompagnement.

Après une étape de diagnostic menée par France Active PACA pour problématiser nos enjeux et définir un plan d’accompagnement, une consultante externe, ingénieure en agronomie, va nous aider à développer nos projets associatifs et leur attractivité.  

Je n’aurais pas pu rêver mieux que ça ! ».

ET DEMAIN ?

« Pour accélérer cette transition écologique, il est important de reprendre nos capacités de décision : notre bulletin de vote, il est aussi dans notre capacité d’acheter, nous votons en achetant des produits qui sont locaux, fabriqués par des humains, qui sont à côté de chez nous, qui nous permettent d’avoir un approvisionnement de qualité et qui fait vivre une économie locale. Il faut aussi qu’on retrouve le sens du collectif, qu’on œuvre ensemble pour le bien de l’humanité »

[1] Le Bio Gaz Naturel pour Véhicules est l’utilisation du gaz naturel issu de la méthanisation (biométhane) comme un carburant de substitution au diesel ou à l’essence.

[2] Communauté d’agglomération Ventoux Comtat Venaissin

[3] https://lincassable.com/


Site internet

A bénéficié

d’un accompagnement

DLA

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En 2021

LA MINI ODYSSEE POUR DEMAIN

À bord de son vélo électrique solaire, Jérôme Zindy, voyageur engagé et reporter bas carbone, est parti à la rencontre d’une vingtaine d’entrepreneurs acteurs de la transition écologique et participants au programme CONNEXION de France Active Provence-Alpes-Côte d’Azur. Accompagné de Nicolas Jahan, photographe lui aussi à vélo électrique, ils ont parcouru 370 km entre Avignon, Arles et Carpentras pour mettre en lumière ces entrepreneurs tout en réduisant eux-mêmes au maximum l’impact de ces rencontres.

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Une production bio pour un impact à zéro

Sylvie Duplan & Yannick Ducamp

Pépiniéristes de Duplan de Provence

Pépinière de jeunes plants en mottes de plantes à parfum aromatiques et médicinales

Je souhaiterai que les gens prennent conscience que ce qu’on fait aujourd’hui, de ce qui a été fait par le passé et de ce qu’on va laisser au futur. Qu’on arrête de produire au bout du monde du monde avec de la main d’œuvre exploitée et faire venir des produits qu’on peut faire ici en France. On peut faire différemment, on peut arrêter de surconsommer, il suffit de revenir aux choses simples. 


Carpentras – Commune de la CoVe – Vaucluse
Pépinière de jeunes plants en mottes de plantes à parfum aromatiques et médicinales

Les mains constamment dans la terre, Sylvie Duplan et Yannick Ducamp veulent exercer leur activité en réduisant au maximum leur impact sur l’environnement et les hommes. En plus de produire en agriculture biologique, le couple d’associés prévoit d’investir pour réduire leur consommation d’eau et sortir des énergies fossiles.

ENGAGES PAR LEURS ACTIONS

Sylvie et Yannick sont producteurs de plantes à parfum aromatiques et médicinales (PPAM). Sur 5000 m2 de surface de culture, le couple produit 1,5 millions de jeunes plans en mottes destinés aux professionnels qui les cultiverons en pot ou en pleine terre pour poursuivre leur croissance. 4 personnes y travaillent à l’année, jusqu’à 8 en saison, pour planter ou bouturer plusieurs dizaines de variétés : estragon, verveine citronnelle, lavande ou encore des immortelles, dont beaucoup serviront à la production d’huiles essentielles ou à l’herboristerie.

LES SOLUTIONS

Prévenir pour éviter de guérir

Produire en agriculture biologique demande anticipation et observation : « 3 axes sont nécessaires : gérer le climat des serres, utiliser en préventif, donc à faible dose, des traitements comme le cuivre ou le souffre pour lutter contre les maladies et lutter contre les « nuisibles » grâce à des insectes auxiliaires. »

Yannick soulève avec patience et minutie les micro-feuilles des plans suivis en permanence : « Par exemple, on utilise des micro-guêpes qui vont nous permettre d’éliminer le puceron. »

Sortir des énergies fossiles et éliminer les rebuts de l’agriculture locale

Les serres ont besoin de 5 à 6 mois de chauffage : « Notre chaudière est alimentée par les énergies fossiles, notre objectif est d’investir dans une chaudière bois pour utiliser les rebuts de l’agriculture locale, notamment les pains de coco utilisés massivement pour produire en hors sol. » Le pain de coco est constitué de fibres de coco emballées dans du plastique et est utilisé pour produire un substrat en y ajoutant engrais et solutions nutritives.

 

« Le problème, c’est qu’il n’y a aucune filière pour récupérer ces déchets de l’agriculture, on a en a des quantités énormes laissées par l’ancien propriétaire, et on peut en récupérer en local. Aujourd’hui, c’est soit enterré, soit brûlé. Quitte à ce que ce soit brûlé autant que ça serve à produire de la chaleur pour nos serres. Je préfère créer un emploi à mi-temps pour retirer le plastique des pains de coco et alimenter la chaudière que de donner cet argent à un groupe pétrolier ».

Réduire la consommation en eau

Autre projet des deux producteurs, réduire la consommation d’eau nécessaire à la croissance des jeunes plants : « en installant 4 chariots d’arrosage automatiques pour couvrir 1500 m2, on économisera 20 à 30 % d’eau avec une qualité d’arrosage supérieure. Ce sera également un énorme gain de temps, d’énergie et de confort dans nos conditions de travail ».

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FRANCE ACTIVE ET VOUS ?

« Le programme CONNEXION est important, ça fait du bien de rencontrer d’autres acteurs qui s’engagent, cela nous permet de se sentir moins seuls, de partager notre expérience et de montrer que l’on peut produire de la qualité avec des pratiques moins impactantes. Ce serait bien plus simple de produire en « agriculture conventionnelle », mais en produisant en bio nous savons que l’on impacte au minimum. »

ET DEMAIN ?

« Je souhaiterai que les gens prennent conscience que ce qu’on fait aujourd’hui, de ce qui a été fait par le passé et de ce qu’on va laisser au futur. Qu’on arrête de produire au bout du monde du monde avec de la main d’œuvre exploitée et faire venir des produits qu’on peut faire ici en France. On peut faire différemment, on peut arrêter de surconsommer, il suffit de revenir aux choses simples. »


Site internet

A bénéficié

du programme

CONNEXION

A été accompagné par

France Active Provence-Alpes-Côte d’Azur

2021

LA MINI ODYSSEE POUR DEMAIN

À bord de son vélo électrique solaire, Jérôme Zindy, voyageur engagé et reporter bas carbone, est parti à la rencontre d’une vingtaine d’entrepreneurs acteurs de la transition écologique et participants au programme CONNEXION de France Active Provence-Alpes-Côte d’Azur. Accompagné de Nicolas Jahan, photographe lui aussi à vélo électrique, ils ont parcouru 370 km entre Avignon, Arles et Carpentras pour mettre en lumière ces entrepreneurs tout en réduisant eux-mêmes au maximum l’impact de ces rencontres.

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L’épicerie qui mobilise son local

2201_NANS PIMPRENELLE©NJahan_MiniOD-FAPACA-J3-0178 (24)

Claire DI MEGLIO

Gérante de NANS ET PRIMPRENELLE

Commerce ambulant de produits locaux – acteur du circuit court

Je suis toujours sidérée de voir qu’un gigot d’agneau de Nouvelle Zélande est moins cher que celui du Luberon ! C’est pareil pour les noix qui viennent d’Europe de l’Est, on a autour de nous des producteurs qui ont un véritable savoir-faire et font de bons produits, je veux les soutenir et mettre ma pierre à l’édifice ! 


2201_NANS PIMPRENELLE©NJahan_MiniOD-FAPACA-J3-0178 (27)

Carpentras – Commune de la CoVe – Vaucluse
Commerce ambulant de produits locaux – acteur du circuit court

ENGAGE PAR SON ACTIVITE

Claire Di Meglio, 48 ans, est chef d’entreprise et épicière ambulante. Après près de 18 mois de réflexions et de préparations, elle s’apprête à se lancer sur les routes autour de Carpentras pour proposer des produits locaux issus d’un rayon de 30 km autour de chez elle : « J’étais cadre logisticienne, c’était le moment de retrouver du sens et de lancer mon propre projet. Je suis consommatrice de produits locaux : quand on travaille, je sais à quel point il est compliqué de faire le tour des producteurs locaux pour acheter ses légumes, sa viande, ses œufs, etc. On en vient vite à faire beaucoup de kilomètres et ça devient contre-productif ! »

LES SOLUTIONS

Acheminer les produits vers les consommateurs plutôt que de déplacer des dizaines de consommateurs vers les produits

Après plusieurs mois de recherches actives, Claire a trouvé son camion : « c’est un Renault Master qui cumule 200 000 km au compteur, mais qui peut facilement en faire le double. J’ai beaucoup réfléchi pour éviter le thermique, j’ai même pensé à une remorque hypo-tractée, mais il faut être réaliste. Le jour où je peux remplacer le moteur Diesel par une solution fiable et véritablement moins polluante, je le ferai ! ».

Chaque semaine, Claire compte se positionner sur 19 points de plusieurs villages dans un rayon de 30 km pour permettre à 200 clients par semaine de s’approvisionner parmi plus de 250 produits : « Mon objectif est d’avoir l’essentiel : fruits et légumes de saisons, boissons, pain frais mais aussi produits d’entretiens ». 

Grâce à son commerce ambulant, Claire permettra d’optimiser les flux : au lieu de déplacer des dizaines de véhicules sur plusieurs points de vente, c’est le point de vente lui-même qui se déplacera vers les consommateurs : c’est autant d’émissions de CO2 évitées.

adaptées, on se passe totalement des produits phytosanitaires et on réduit par 5 la consommation d’eau. Par exemple, on a converti 5000 m2 de pelouse en « prairies sèches » constituées de mélanges d’espèces qui se complètent en fonction des saisons. Résultat ? Plus besoin d’arrosage, et on est passé de 15 à 3 tontes par an. »

Encourager le circuit-court, les productions responsables et recréer du lien social

Claire a noué des partenariats avec une quarantaine de producteurs tous situés dans un rayon de 30 km autour de Carpentras, excepté pour la viande qui viendra des Hautes-Alpes, à maximum 100 km d’ici. La priorité de Claire est la qualité, si possible en agriculture biologique ou raisonnée. Pour les points de vente, la dynamique entrepreneure a contacté les mairies : la plupart y sont très favorables et la soutiennent, « ça participe à recréer une vie de village et du lien social.

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FRANCE ACTIVE ET VOUS ?

« France Active PROVENCE-ALPES-CÔTE D’AZUR a mis en place un dispositif d’accompagnement des femmes qui entreprennent et s’est portée garant à hauteur de 80 % de mon prêt bancaire. Sans cet appui, j’aurais eu plus de difficultés à convaincre les banques. Le programme CONNEXION m’a permis de créer un réseau d’entrepreneurs engagés dans le développement durable, ça m’a amené à réfléchir différemment, et à faire du mieux que je peux ».

ET DEMAIN ?

« J’aimerais qu’on retrouve tous de la raison dans notre fonctionnement, qu’on réapprenne tous à revenir à du raisonnable, qu’on arrête cette économie mondialisée pour revenir à quelque chose en phase avec la planète. Je suis toujours sidérée de voir dans quel état on met la planète sans qu’il y ait de véritables changements profonds ».


Site internet

A bénéficié

d’une garantie de

32 000€

du programme

CONNEXION

A été accompagné par

France Active Provence-Alpes-Côte d’Azur

2021

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À bord de son vélo électrique solaire, Jérôme Zindy, voyageur engagé et reporter bas carbone, est parti à la rencontre d’une vingtaine d’entrepreneurs acteurs de la transition écologique et participants au programme CONNEXION de France Active Provence-Alpes-Côte d’Azur. Accompagné de Nicolas Jahan, photographe lui aussi à vélo électrique, ils ont parcouru 370 km entre Avignon, Arles et Carpentras pour mettre en lumière ces entrepreneurs tout en réduisant eux-mêmes au maximum l’impact de ces rencontres.

2201_NANS PIMPRENELLE©NJahan_MiniOD-FAPACA-J3-0178 (38)

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