Le plan de A à Z “Le besoin de créer est dans l’âme, comme le besoin de manger est dans le corps”. C.Bobin

GOLD-DALG Carine
HOWARTH Zoé
GARCIA Sophie
Co-Fondatrices
Tiers lieu culinaire, solidaire et adopte une démarche anti-gaspillage.
Le Plan de A à Z est un projet écoresponsable, comprenant une cantine végétarienne, un café/bar, une épicerie et une cuisine partagée. Fonctionnant avec des invendus de qualité pour réduire le gaspillage. Il favorise le lien social, dynamise un quartier prioritaire et promeut un mode de vie zéro déchet.
Le plan de A à Z “Le besoin de créer est dans l’âme, comme le besoin de manger est dans le corps”. C.Bobin
13001, Marseille
Tiers lieu culinaire, solidaire et adopte une démarche anti-gaspillage.
Le Plan de A à Z : Un modèle du zéro déchet
Au delà d’être une coopérative, le Plan de A à Z est plus qu’un simple restaurant : c’est un écosystème dédié au zéro déchet et à l’inclusion sociale. Sa cantine végétarienne propose, en semaine, des plats uniques élaborés à partir d’invendus de qualités, offrant ainsi des repas savoureux et accessibles. Les légumes sont fournis par l’association Cantina, garantissant une approche locale et responsable. A cela s’ajoutent un café/bar fonctionnant sur le même principe, une épicerie, ainsi qu’une cuisine partagée mise à disposition de projets sociaux et locaux.
Une coopérative en pleine expansion
Aujourd’hui, la SCOP compte neuf employés, dont trois sont sociétaires, un nombre qui pourrait bientôt augmenter à quatre ou cinq. L’objectif est claire : créer de l’activité et favoriser l’emploi.
Le restaurant, qui propose des plats à 8€, sert entre 70 et 80 couverts l’hiver et entre 100 et 120 couverts l’été. Le soir, 35 à 50 convives profitent des “tartinades”. Un dispositif solidaire de “repas suspendus” qui permet également à une dizaine de personnes en difficulté de se restaurer chaque semaine.
Outre la restauration, le lieu s’anime avec des diverses activités : concert, consultations médicales, coiffeurs solidaires, vente de vêtements de seconde main… Autant d’initiatives issues des rencontres de la programmatrice Carine Gold-Dalg ou de propositions spontanées.
Une offre qui s’adapte aux attentes de tous.
Pour répondre aux besoins des “carnivores”, l’épicerie propose des produits locaux de qualité. On peut retrouver de la charcuterie du Lubéron, de terrines sans additifs, des sardines en bocaux et des saucissons. Cette alternative a permis d’attirer un public plus large. Le cuisine mutualisée connaît également un franc succès, déjà utilisée à 50%, elle accueille des traiteurs, des maraudes et des ateliers de cuisine, sa fréquentation ne cesse d’augmenter.
Des projets en développement
L’ambition de Plan de A à Z ne s’arrête pas là. Plusieurs projets sont en cours, comme participer à des cantines hors les murs, notamment les festivals et la mise en place d’une guinguette éphémère sous la forme d’une roulette pour sensibiliser les beaux quartiers de Marseille à “l’anti-gaspillage”. A plus long terme, l’achat d’un autoclave pour fabriquer nos propres bocaux.
Un soutien essentiel de France Active Provence-Alpes-Côte d’Azur
C’est grâce à la BPI que le Plan de A à Z a découvert France Active, un partenaire clé dans le lancement de son activité. Le chiffre d’affaire 2024 est à la hauteur des prévisions. Aujourd’hui la coopérative cherche à renforcer son développement en bénéficiant d’un soutien financier pour l’embauche de nouveaux salariés. Ils pourront créer leur propre activité au sein de la SCOP, notamment via le dispositif Mon Projet Entreprise (MPE) de la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Plongez dans notre aventure !
A bénéficié
d’une garantie de
49.500€
d’un prêt solidaire de
32.000€
A été accompagné par
France Active Provence-Alpes-Côte d’Azur
Et soutenu par
BPI
En 2023
C’est ici ?
Coiffeurs Justes « Le premier des devoirs, sans doute, est d’être juste » Voltaire

Thierry GRAS
Président Coiffeurs Justes
Valorisation de la filière des cheveux dans une logique d’économie circulaire.
L’association Coiffeurs Justes collecte les cheveux coupés de 6 000 coiffeurs en France pour les transformer en boudins et feuilles absorbantes. Ces produits, qui dépolluent les cales de bateaux et les ports, s’inscrivent ainsi, dans une économie circulaire innovant.
83640, Saint-Zacharie
Valorisation de la filière des cheveux dans une logique d’économie circulaire.
Thierry Gras a fondé en 2015 à Brignoles l’association loi 1901 Coiffeurs Justes, qui s’inscrit pleinement dans une démarche d’économie circulaire.
L’association collecte et stocke les cheveux coupés par 6 000 coiffeurs principalement en France. Ces cheveux sont ensuite transformés au sein d’un ESAT (Établissement et Service d’Accompagnement par le Travail) en boudins de cale. Ces derniers sont commercialisés par EcofHair, une entreprise à mission également créée par Thierry Gras, en partenariat avec SERPOL, membre du groupe SERFIM, spécialisé dans la dépollution des sols. Ces boudins, conçus pour absorber les hydrocarbures, sont utilisés dans les cales de bateaux ou dans les ports. Par ailleurs, des feuilles adsorbantes à base de cheveux, capables d’adsorber 2,8 fois plus rapidement que les feuilles synthétiques, ont également été développées. Un écosystème complet a été mis en place pour collecter, transporter et valoriser les cheveux.
Matière première : La kératine
Les cheveux, principalement composés de kératine, une protéine fibreuse, peuvent être transformés en divers matériaux. Chaque jour, les coiffeurs génèrent d’importantes quantités de déchets capillaires, qui finissent souvent dans les décharges ou les systèmes d’évacuation des eaux usées. Grâce au recyclage de ces déchets, l’impact environnemental de l’industrie de la coiffure est réduit, tout en permettant aux salons de réaliser des économies sur la taxe d’ordures ménagères, puisque les cheveux représentent 50 % de leurs déchets. Des études en R&D ont démontré que les cheveux peuvent être utilisés dans des domaines variés : pour lutter contre la pollution marine, comme isolant dans le secteur du bâtiment ou encore comme fertilisant en agriculture. L’extraction de la kératine des cheveux suscite également l’intérêt de certaines industries, notamment dans les cosmétiques.
De nouveaux horizons
Fort de son succès auprès des coiffeurs, l’enjeu principal de l’association est désormais d’identifier et de développer de nouveaux débouchés pour les cheveux recyclés. Thierry Gras est activement à la recherche d’entreprises utilisatrices.
Le soutien de France Active
Grâce au soutien de la Direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (DREETS) et à un hackathon organisé dans le Var, Coiffeurs Justes a obtenu un prêt de 50 000 € de France Active Provence-Alpes-Côte-d’Azur, doublé par la banque partenaire de l’association, la BNP. Financé dans le cadre du dispositif Mon Projet d’Entreprise (MPE) de la Région Sud Provence-Alpes-Côte-d’Azur, L’association compte sur France Active pour étendre son réseau de contacts et poursuivre son développement.
A bénéficié
d’une garantie de
25.000€
d’un prêt solidaire de
50.000€
A été financé par
France Active Provence-Alpes-Côte-d’Azur
Et soutenu par
DREETS
BNP
En 2024
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Du textile réutilisable provençal et solidaire pour les blocs opératoires

Régine WEIMAR
Fondatrice de Protectus
Textile réutilisable pour les blocs opératoires
Notre objectif est de s’inscrire dans l’écosystème français de la production de textile technique tout en ayant une dimension sociale, solidaire et locale.
Marseille – Bouches du Rhône
Textile
Fondatrice de la société à mission Protectus, Régine Weimar démontre qu’il possible de conduire la transition sociale et écologique dans le secteur hospitalier en développant des vêtements réutilisables pour le personnel soignant du bloc opératoire.
Accompagnée dès l’émergence du projet par France Active Provence Alpes Côte d’Azur, ce projet change la donne dans le milieu hospitalier, et s’inscrit dans un écosystème territorial social et solidaire.
Régine WEIMAR, quel est le moteur qui vous a poussé à créer Protectus ?
En créant Protectus Société à Mission, je souhaitais entreprendre autrement. J’ai eu de nombreuses expériences dans le monde de la mode et du textile et je suis persuadée que l’on peut générer de la plus-value en faisant attention au vivant et au bien-être des collaborateurs.
L’idée de travailler des vêtements pour le domaine hospitalier a émergé après le covid. Nous avions été sollicités pour créer des masques et des blouses, et J’ai pris conscience de l’immensité des tonnes de déchets générées dans les établissements de santé à ce moment-là. Les vêtements sont le plus souvent à usage unique et incinérés ensuite.
J’ai donc voulu que Protectus réponde à cet enjeu de transition écologique en développant des matières techniques, innovantes, recyclables et réutilisables pour le personnel soignant. Nous souhaitons que cette production se fasse en France avec des structures solidaires.
Comment France Active vous a accompagnée au démarrage de votre projet ?
Dans un premier temps, nous avons travaillé avec France Active pour structurer le projet tant sur le business model et le plan de financement que sur les aspects juridiques.
Ludovic, notre conseiller, nous a accompagné sur ces nombreux sujets transversaux pour construire notre réflexion. Nous sommes passés avec lui d’un projet émergent à un projet construit avec une stratégie claire pour se présenter face aux partenaires bancaires.
France Active, au-delà du financement et du conseil, c’est aussi une source d’encouragement pour aller plus loin.
Comment réussir à se développer dans l’écosystème territorial ?
Notre objectif est de s’inscrire dans l’écosystème français de la production de textile technique tout en ayant une dimension sociale, solidaire et locale.
L’entreprise d’insertion FIL ROUGE a été notre premier partenaire pour la production des vêtements. Cette structure marseillaise recrute et accompagne des personnes éloignées de l’emploi et s’inscrit dans une production locale.
Nous sommes fiers d’avoir réussi à créer une nouvelle chaine de valeur sur notre territoire qui répond à de nombreux enjeux sociaux et environnementaux.
Quels conseils donneriez-vous aux entrepreneurs ?
Le plus important c’est de ne pas être seul et de s’entourer de gens qui ont les mêmes valeurs que vous. C’est essentiel d’échanger autour de votre projet sans pour autant dévier de son ambition de départ. Il faut être persuadé de son idée et la tester sur le marché. Pour résumer, il faut être fort dans ses convictions, et agile dans le pilotage du projet. Ne lâchez rien !
Quels sont les prochaines étapes pour Protectus ?
Protectus a pour ambition de devenir un acteur majeur du marché. Nous sommes aujourd’hui présents sur la partie non-stérile du secteur hospitalier. On aimerait passer dans peu de temps à la partie stérile qui est plus technique. Nous effectuons aussi des recherches scientifiques en partenariat avec le CNRS. Nous souhaitons continuer notre collaboration avec France Active car nous sommes alignés en termes de valeur : entreprendre avec du sens.
Site internet
A bénéficié des
Avec
plusieurs garantie de
63 000€
plusieurs investissements de
120 000€
A été accompagné par
France Active Provence Alpes Côte d’Azur
Dès 2022
Le regard de France Active
Ludovic GELARD
Chargé d’expertise chez France Active Provence Alpes Côte d’AzurComment avez-vous accompagné et financé le projet Protectus ?
Au début de notre collaboration avec Protectus, l’enjeu était de confirmer la solidité du business model et de contribuer à connecter le projet avec l’écosystème. France Active a donc rassemblé plusieurs acteurs et partenaires comme l’ADEME, des entrepreneurs spécialisés dans la Transition Ecologique et la filière textile, ainsi que des financeurs afin de créer un cadre collectif pour avancer efficacement.
En 2022, France Active a financé le démarrage du projet sur un site pilote, avec le Crédit Coopératif. En janvier 2023, dans le contexte de primo-développement du projet, convaincu du modèle de Protectus et de sa démarche, le projet fut à nouveau financé pour se lancer à plus grande échelle.
Quel a été le rôle de France Active pour ouvrir le projet aux partenaires financeurs ?
En plus contribuer à connecter Protectus à l’écosystème et à nos partenaires, l’enjeu a été de mobiliser des co-financeurs pour son développement. Notre appui vise à faciliter cette mise en relation et à faciliter les échanges entre les investisseurs et Protectus. C’est notre rôle d’investir du temps pour accompagner un projet et de le rendre accessible aux financeurs.
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Malterie Provence-Alpes : Quand l’artisanat brassicole devient moteur de développement local

Thomas Narcy, Nicolas Garcin et Mathieu Richard
Coordinateurs
Malterie Provence-Alpes
Engagés depuis le champ jusqu’à la chope, avec nos malts du sud, nous avons hâte de vous faire apprécier les bulles de nos terroirs !
04300 FORCALQUIER
Transformation des orges brassicoles biologiques
Thomas Narcy et Mathieu Richard, les coordinateurs de la Malterie Provence-Alpes, dévoilent les origines et l’évolution de leur projet visionnaire, transformant l’artisanat brassicole en catalyseur de développement local.
“Cette Société Coopérative d’Intérêt Collectif (SCIC) vise à fournir aux brasseries et distillerie locales des malts issus de céréales cultivées en région PACA. Cette configuration vise la mise en réseau de tous les acteurs et partenaires de la filière, favorisant l’interconnaissance et établissant un rapport de solidarité, garant d’une rémunération équitable et soutenable pour chacun des maillons de la filière. Une véritable démarche collective de développement territorial, qui permettra notamment aux agriculteurs de diversifier leur production céréalière et aux brasseries de proposer des bières authentiquement locales produites en circuit court avec des ingrédients cultivés et transformés dans la région.” Mathieu Richard er Thomas Narcy
Un Parcours Inspirant
La Malterie Provence-Alpes, initiée par Nicolas Garcin, Thomas Narcy et Mathieu Richard, incarne la fusion de la passion brassicole et de l’engagement local. Ancré dans le développement local, Thomas a quitté son poste en 2020 pour concrétiser son projet : créer une malterie de région en réponse à l’émergence des brasseries artisanales.
En s’associant au collectif “La Bière de Provence”, regroupant des brasseries artisanales du territoire, ils entreprennent une collaboration dynamique. Le collectif, dès 2018, avait lancé les Rencontres Brassicoles, réunissant des acteurs du monde agricole pour explorer les filières houblon et orge. Cette initiative a conduit à la sollicitation de fonds européens FEADER pour deux projets : la culture expérimentale du houblon et l’évaluation de la faisabilité d’une filière d’orge malté pour la bière.
La SCIC (Société Coopérative d’Intérêt Collectif) de la Malterie Provence-Alpes, lancée depuis novembre 2023, symbolise une étape clé. Thomas, salarié depuis lors, Nicolas son président et Mathieu, sur le point de les rejoindre, incarnent l’esprit coopératif. Ensemble, ils créent un modèle brassicole qui va au-delà de la production, revitalisant la filière avec une approche moderne et responsable. La Malterie Provence-Alpes s’inscrit comme un symbole du renouveau brassicole régional, promettant une aventure gustative et humaine hors du commun.
Rencontres fortuites et synergies créatrices
Les fondateurs de la Malterie Provence-Alpes mettent en lumière le rôle déterminant des rencontres fortuites dans leur aventure. La collaboration avec Nicolas Garcin, fondateur d’une brasserie artisanale, a été un tournant décisif. Initialement perçu comme un concurrent potentiel, Nicolas a invité Thomas à visiter sa brasserie, renforçant ainsi une collaboration fructueuse. Cette alliance stratégique a consolidé la vision commune de développer la malterie, soulignant l’importance des partenariats dans le monde brassicole artisanal.
La coopération avec la Bière de Provence et d’autres partenaires a donné lieu à des travaux préalables, tels que des expérimentations, des études de marché, et des initiatives de coopération participative. Cette approche partenariale a favorisé la connaissance mutuelle et a permis de concevoir la malterie comme un outil structurant pour la filière. En l’absence d’un tel outil, inciter les agriculteurs à cultiver des orges brassicoles dans la région était un défi. La création de la malterie vise à ouvrir des débouchés, créant ainsi une culture émergente et une opportunité de marché pour les agriculteurs et les coopératives.
FRANCE ACTIVE ET NOUS ?
« Ça a été très bénéfique de pouvoir se rendre compte qu’il y avait en face, des personnes à l’écoute et intéressées. Elles ont été en mesure de vraiment défendre elles-mêmes notre projet, c’est quelque chose de très appréciable. C’est pour nous un point très positif. Je n’ai pas vraiment d’aspect négatif. Le mot qui me vient à l’esprit c’est proximité. » Thomas Narcy
L’Engagement de la Malterie à travers les 5 Piliers de France Active : s’adapter aux besoins locaux
Quant à l’engagement de la Malterie Provence-Alpes, Mathieu Richard évoque fièrement son alignement sur les 5 piliers de France Active.
Ce projet de structuration de filière porte le pilier du territoire au coeur de la structure impulsant une dynamique économique dans la région avec les 43 sociétaires de cette SCIC. La collaboration avec le collectif “La Bière de Provence” témoigne de leur soutien à la participation citoyenne.
Le volet environnemental s’illustre par la promotion de la culture locale du houblon et de l’orge, contribuant ainsi à la transition écologique. Enfin, la Malterie s’inscrit dans l’économie sociale et solidaire en collaborant étroitement avec des acteurs agricoles locaux, renforçant ainsi son impact positif sur le territoire.
« L’idée était de répondre à un besoin bien réel dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, où les 150 brasseries locales exprimaient un intérêt marqué pour la production de bières à base d’ingrédients locaux. Actuellement, les brasseries artisanales s’approvisionnent principalement à l’étranger, notamment en Belgique, en Allemagne et en Angleterre. »
France Active PACA, un véritable levier pour la Malterie Provence-Alpes
Le soutien financier de France Active PACA a été déterminant pour la Malterie Provence-Alpes. Mathieu Richard souligne l’importance de l’avis favorable reçu, qui a permis à leur structure de bénéficier d’un appui financier conséquent. Ce soutien financier, crucial à la fois pour l’investissement matériel et immatériel, contribue à renforcer la trésorerie nécessaire au démarrage de la malterie.
Concernant le montant global du financement, Mathieu Richard précise que le besoin total du projet s’élève à environ 5 millions d’euros. Sur ce montant, France Active PACA a joué un rôle prépondérant en octroyant un prêt participatif de 200k€, démontrant ainsi son engagement en faveur de projets porteurs et innovants. France Active PACA a ainsi démontré sont réel rôle de levier financier.
Thomas Narcy confirme que France Active a été le premier partenaire à formaliser un retour positif. Ce soutien initial a eu des effets d’entraînement significatifs, renforçant la crédibilité du projet auprès d’autres acteurs de l’économie sociale et solidaire.
ÊTRE ENTREPRENEURS ENGAGES C’EST…
Thomas Narcy, partage son conseil clé : “Il faut penser complémentarité plutôt que compétition.” L’encouragement à l’ancrage local, collaboration avec des partenaires, et une perspective participative sont les piliers de son approche entrepreneuriale. Ces conseils, issus de son expérience réussie, mettent en lumière l’importance de créer des synergies pour un impact positif et durable dans la communauté locale.
Cap sur 2025 pour une révolution brassicole française
Dans une phase cruciale de son développement, la Malterie Provence-Alpes s’apprête à concrétiser un projet ambitieux visant à révolutionner le paysage brassicole.
Le projet, d’envergure, nécessite la création d’un outil de production. Actuellement en phase d’amorçage, la construction de l’installation débutera dans les mois à venir pour une mise en production prévue en 2025. Dans cette étape préliminaire, la Malterie Provence-Alpes, en collaboration avec ses partenaires, collecte des orges régionales. Ces céréales sont ensuite transformées par une malterie partenaire, “Malt’in-Pott”, basée en Haute-Savoie et faisant partie de la SCIC (Société Coopérative d’Intérêt Collectif).
La commercialisation de malt issus d’orges régionales a déjà débuté, avec une quinzaine de brasseries sociétaires participant activement. Parmi elles, 35 brasseries affiliées à l’association “La Bière de Provence” ont rejoint cette initiative porteuse d’une vision commune. Bien que l’accès soit limité à toutes les brasseries régionales, l’objectif est clair : collecter localement pour redistribuer localement. Au printemps 2024, la Malterie Provence-Alpes franchira une étape cruciale, ouvrant la voie à une production optimale.
À terme, une fois l’outil de production pleinement opérationnel, la Malterie Provence-Alpes aspire à devenir le pivot central du sourcing régional pour les brasseries. L’année 2024 s’annonce donc comme une période charnière dans l’histoire de la brasserie artisanale, marquée par une approche novatrice, durable et résolument locale. La Malterie Provence Alpes, véritable fer de lance du renouveau brassicole, s’apprête à insuffler un nouvel élan à la scène brassicole régionale.
A bénéficié
d’un prêt participatif de
200 000€
A été accompagné par
France Active Provence-Alpes-Côte d’Azur
En 2023
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Ecole et crèche bienveillante : grandir autrement, ensemble et en toute sérénité !

Alizé DESIR
Fondatrice de Kidtopia et des Petits Bonheurs
Ecole et crèche bienveillante
Il était temps pour moi de réaliser un rêve. Alors que j’étais enceinte de mon troisième enfant, j’ai préparé mon projet et suivi les formations nécessaires.
Fréjus et Montauroux
Ecole et crèche
Alizé Désir a travaillé pendant soix ans en tant qu’infirmière de nuit en réanimation pédiatrique. Après sa troisième grossesse, elle a décidé de se lancer dans l’entreprenariat, déclarant :
“Il était temps pour moi de réaliser un rêve. Alors que j’étais enceinte de mon troisième enfant, j’ai préparé mon projet et suivi les formations nécessaires.”
MON PARCOURS
Cette aventure a commencé naturellement lors de sa recherche d’une maison et, par conséquent, de solutions de garde pour ses enfants.
Elle explique : “Dans ma ville de Montauroux, il n’y avait aucune option de garde disponible, ce qui rendait la situation très complexe. Paradoxalement, le défi le plus difficile a été d’obtenir l’approbation de la municipalité. Après trois mois d’attente ( au risque de perdre le local que j’avais trouvé), j’étais heureuse de voir mon projet sélectionné parmi les 12 candidatures soumises. “
En ce qui concerne les banques, elle a été surprise au départ car elles semblaient toutes favorables à son projet. Cependant, avant la signature du bail, sa banque initiale est revenue sur sa décision. Cela montre qu’un “oui” verbal n’est pas toujours fiable. Alizé Desir explique : « J’’ai voulu être loyale à ma banque, mais je me suis retrouvée sans financement à un mois de la signature du bail. Il valait mieux que je me sécurise en présentant d’autres dossiers à d’autres banques. »
FRANCE ACTIVE ET MOI
“À un mois du lancement de mon entreprise, avec tous ces revirements de la part des banques, celles-ci m’ont clairement indiqué qu’elles n’interviendraient que si France Active me suivait en tant que garant. Sans votre implication, les banques ne voulaient pas s’engager. Heureusement, grâce à ma conseillère chez France Active, l’effet de levier s’est déclenché instantanément.”
ÊTRE ENTREPRENEUR C’EST…
« …penser au bien être de mes collaborateurs, des enfants et surtout à l’impact de notre activité. »
EMPLOI,
« Je propose des plannings personnalisés à toutes mes collaboratrices, nous développons la démarche pédagogique ensemble, et je leur accorde 6 semaines de congés payés, elles bénéficient aussi des séances de massages pour favoriser leur bien-être car je sais combien ce métier est aussi beau que difficile.
En appliquant cette règle du bien-être au travail, je favorise un accueil optimal pour les enfants. Chacune de mes collaboratrices est une pépite avec un talent à développer. »
ENVIRONNEMENT, Aujourd’hui, Alizé se prépare à se lancer avec le Label Vie, également accompagné par France Active PACA.
Malgré les règles imposées par la PMI, Alizé n’hésite pas à proposer des innovations telles que l’utilisation de lingettes lavables et la mise en place d’un compost. Comme on le sait, les enfants aiment jouer avec la terre, ce qui rend cette initiative particulièrement intéressante.
TERRITOIRE,
A Montauroux: La micro-crèche Les Petits Bonheurs répond actuellement à un besoin crucial de sa communauté, compte tenu du déficit d’environ 100 places disponibles.
A Fréjus : Le futur projet à de micro-crèche et école Kidtopia : s’implantera prochainement au Capitou pour contribuer à combler un manque de 300 places d’accueil.
SOCIAL, Alizé propose deux places réservées aux enfants pouvant être en situation de handicap ou dont les parents sont en situation de précarités, ainsi que 4 berceaux d’entreprises et des places solidaires à tarif adapté pour favoriser l’accessibilité.
ENGAGE ET RENTABLE ?
« Tout est dans la répartition des contrats, dans la volonté de rendre un service et de faire le bien autour de soi. »
UN CONSEIL POUR CELLES ET CEUX QUI VEULENT SE LANCER ?
« Il faut s’attendre aux péripéties mais y croire avec passion, la banque et le local c’est le nerf de la guerre pour qu’un projet de petites enfances prenne vie »
ET DEMAIN ?
« J’ai envie de créer plusieurs petites structures à l’image de la première : bienveillante avec une envie constante de répondre aux besoins personnalisés des enfants, mais ce qui m’anime c’est de continuer à offrir le même environnement aux petits que j’ai eu en crèche avec la création d’une école maternelle.
Je vous donne rendez-vous en septembre 2024 pour l’ouverture de mon école maternelle multilingue à Fréjus, et surtout dès novembre 2023 pour ma deuxième crèche Kidtopia. »
Par chance il reste encore quelques places.
A bénéficié
d’une garantie sur prêt bancaire de
63%
A été accompagné par
France Active Provence-Alpes-Côte d’Azur
En 2023
C’est ici ?
Kidtopia
Les Petits Bonheurs
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Le projet Dinette – Des lunch-boxes consignées pour la restauration rapide

Miki NECTOUX
Fondateur du projet Dinette de l’association Milvi
Des lunch-boxes consignées pour la restauration rapide
Entre 50 et 88 % de déchets que l’on retrouve dans nos mers et nos océans sont issus de la restauration rapide à emporter. Une seule solution : éliminer le plastique à sa source.
Arles – Commune de l’ACCM – Bouches-du-Rhône
Lunch-boxes consignées
ENGAGE PAR SES ACTIONS
Avec l’association Milvi, Miki Nectoux s’attaque concrètement à la problématique de l’usage du plastique. En amont avec Dinette, grâce à des lunch-boxes consignées pour la restauration rapide, « car le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas ».
Mais aussi en aval avec Precious Plastic Provence : « Le plastique n’est pas le problème, c’est l’usage unique qu’on en fait. On va recycler du plastique qui n’a plus de valeur et en faire des matériaux durables qui servent à l’ameublement ou à l’artisanat. »
LES SOLUTIONS
Supprimer le plastique à usage unique dans la restauration rapide
Dinette, c’est un service clé en main pour les restaurateurs qui attendaient une solution pour sortir du jetable : « nous avons acheté 2000 contenants en verres fabriqués en France pour lancer l’offre dans 10 premiers restaurants arlésiens. Les restaurants louent les lunch-boxes et, au bout 4 utilisations mensuelles, cela revient moins cher au restaurateur que les plats à usage unique ! »
Côté utilisateur, on mange dans un contenant en verre plutôt qu’un plat en plastique libérant des produits toxiques au contact de la chaleur. « L’application dinette.app crédite le client de 3€ par contenant. Il peut ensuite déposer sa lunch-box dans tous nos restaurants partenaires. On intègre, dans la tournée des cyclo-logisticiens, la récupération des lunch-boxes utilisées, on les lave et on les remet dans le circuit. »
Coopérer, investir et développer ensemble
Pour encaisser les consignes, remettre les lunch-boxes aux clients et savoir où sont les lunch-boxes à récupérer, le développement d’une application était indispensable et très coûteux : « Au lieu d’investir seul, nous nous sommes regroupés au sein du collectif IMPEC qui rassemble les initiatives similaires dans une dizaine d’autres villes comme Paris, Lille, Montpellier et même La Réunion. »
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FRANCE ACTIVE ET VOUS ?
« France Active peut nous accompagner, et m’aider à développer le projet sur d’autres territoires. Le programme CONNEXION permet une belle énergie et donne une vision globale des solutions. Il faut absolument que les politiques s’emparent de cette énergie et de ces apporteurs de solutions pour accélérer la transition écologique. »
ET DEMAIN ?
« Si on ne fait rien, la planète nous digèrera comme un mauvais chewing-gum : je préférerais me consacrer pleinement à mon métier de designer de solutions, mais ça ne suffit pas. Si je veux dormir sur mes deux oreilles, je dois aussi les mettre en œuvre si je veux que les choses avancent concrètement. »
A bénéficié
du programme
CONNEXION
A été accompagné par
France Active Provence-Alpes-Côte d’Azur
2021
LA MINI ODYSSEE POUR DEMAIN
À bord de son vélo électrique solaire, Jérôme Zindy, voyageur engagé et reporter bas carbone, est parti à la rencontre d’une vingtaine d’entrepreneurs acteurs de la transition écologique et participants au programme CONNEXION de France Active Provence-Alpes-Côte d’Azur. Accompagné de Nicolas Jahan, photographe lui aussi à vélo électrique, ils ont parcouru 370 km entre Avignon, Arles et Carpentras pour mettre en lumière ces entrepreneurs tout en réduisant eux-mêmes au maximum l’impact de ces rencontres.
En savoir plus
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Bocal and Co – Epicerie zéro-déchet

Laurine DARME
Fondatrice de Bocal and Co
Epicerie zéro-déchet
Je ne supporte plus ces emballages, ces masques qui traînent dans nos rues et terminent en mer. L’idée avec Bocal and Co, c’est d’allier mes convictions à mon travail, de lutter concrètement contre le gaspillage alimentaire et les déchets, aider un maximum de personnes dans cette démarche zéro-déchet.
Arles – Commune de l’ACCM – Bouches-du-Rhône
Epicerie zéro-déchet
ENGAGEE PAR SES ACTIONS
Laurine Darme, 35 ans, a la solution et la rend accessible au plus grand nombre.
« Je ne supporte plus ces emballages, ces masques qui traînent dans nos rues et terminent en mer. L’idée avec Bocal and Co, c’est d’allier mes convictions à mon travail, de lutter concrètement contre le gaspillage alimentaire et les déchets, aider un maximum de personnes dans cette démarche zéro-déchet ».
Dans son épicerie parfaitement achalandée de 60m2 située au cœur d’Arles, Laurine et ses deux salariées servent 450 clients par semaine.
LES SOLUTIONS
Éliminer les emballages à leur source
« Le zéro-déchet est une véritable démarche, un mode de consommation plus responsable, où on se sent aussi responsable de nos déchets. » Et ça marche : « je connais une famille qui a réduit ses poubelles, ou plutôt sa poubelle à 20 litres par an ! »
« Cela nécessite simplement de l’anticipation et de l’organisation ». Quand un client vient pour la première fois, il peut soit utiliser des bocaux vides mis à disposition, soit venir avec ses propres contenants. « Une fois tarés, il nous suffit de scanner le pot pour connaître le poids réel des produits ».
« J’ai ouvert en 2017 et en 4 ans, les filières se sont adaptées, il y a encore des efforts à faire, mais on peut de plus en plus éliminer les gros emballages en réserve. »
Le plus dur pour la filière ? « Lutter contre les lobbys qui œuvrent, par exemple, pour interdire les produits détergents en vrac sous prétexte que c’est dangereux. »
Réduire l’impact du marketing pour revenir à l’essentiel
En termes d’accessibilité, « nous sommes moins chers sur de nombreux produits que dans le conventionnel. Et surtout, aller dans une boutique zéro-déchet, c’est éliminer le superflu. On a tout ce qu’il faut : des produits alimentaires, d’hygiène, d’entretiens et des cosmétiques. Ici, on ne trouve que de l’utile : 1000 produits sont proposés, mais aucun n’a la belle boîte qui donne envie. Consommer zéro-déchet, c’est revenir à l’essentiel, reprendre le pouvoir sur son alimentation et aller vers des produits plus sains ».
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FRANCE ACTIVE ET VOUS ?
« En tant qu’entrepreneure engagée on a souvent le sentiment de se battre contre le vent, le programme CONNEXION permet de se sentir moins seule, de créer des synergies sur le territoire, de coopérer entre entreprises qui œuvrent dans le même sens : ici à Arles, Taco and Co récupère le verre, le carton et mes biodéchets par exemple ».
ET DEMAIN ?
« J’aimerais simplement changer le monde, ni plus ni moins, ou plutôt « sauver le monde » : j’aimerais qu’il y ait de plus en plus de gens qui s’engagent à tous les niveaux dans les transitions écologiques. Cette période du Covid a été une ouverture sur un « monde d’après », je l’ai senti en magasin, on a eu plus de nouveaux clients qui ont pu prendre le temps de s’intéresser à la démarche. Tout cela n’a pas malheureusement pas duré avec la fin du télétravail. »
Aujourd’hui, Laurine se bat pour pérenniser son activité, et relancer un modèle économique d’un mode de consommation qui doit trouver sa place face aux géants de la distribution.
A bénéficié
d’un accompagnement
DLA
du programme
CONNEXION
A été accompagné par
France Active Provence-Alpes-Côte d’Azur
En 2021 et 2023
LA MINI ODYSSEE POUR DEMAIN
À bord de son vélo électrique solaire, Jérôme Zindy, voyageur engagé et reporter bas carbone, est parti à la rencontre d’une vingtaine d’entrepreneurs acteurs de la transition écologique et participants au programme CONNEXION de France Active Provence-Alpes-Côte d’Azur. Accompagné de Nicolas Jahan, photographe lui aussi à vélo électrique, ils ont parcouru 370 km entre Avignon, Arles et Carpentras pour mettre en lumière ces entrepreneurs tout en réduisant eux-mêmes au maximum l’impact de ces rencontres.
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Scop Ti : réimplanter une filière locale de plantes aromatiques

Olivier LEBERQUIER
Président du conseil d’administration de Scop Ti
Infusions origine France et thés aromatisés
Pour nous, il était essentiel de mettre les hommes et les femmes qui se sont battus, au cœur du nouveau projet.
Gémenos (Bouches du Rhône)
Infusions origine France et thés aromatisés
Olivier Leberquier a rejoint Fralib dès le début de sa carrière professionnelle. Il était technicien de maintenance jusqu’à la fermeture du site du Havre. Un conflit de 18 mois s’est alors engagé. 152 salariés se sont vu proposer un poste au moins équivalent à Gémenos dans le Sud de la France. Ils ont mené une bataille pour trouver un repreneur au Havre mais celui-ci est arrivé 2 ans après la fermeture. Il a repris très peu d’effectif et a obtenu le site à 1 Franc de l’époque symbolique.
52 personnes ont alors accepté la proposition d’Unilever d’aller travailler à Gémenos. La société a « vendu » à ces derniers qu’il s’agissait de l’usine européenne de thés parfumés pour l’ensemble de l’Europe de l’Ouest. Ils auraient du travail jusqu’à leur retraite.
Deux éléments techniques majeurs permettaient de conforter cet aspect : la ligne de coupe et l’aromatisation naturelle.
Dès 1998, ils décident d’arrêter la ligne de coupe et en 2000 l’aromatisation naturelle.
En septembre 2010, le conflit démarre à l’annonce de la fermeture du site.
Leur volonté première était de sauvegarder les emplois : ” Nous n’aurions pas fermé la porte à un repreneur tiers qui aurait conservé nos emplois et l’outil industriel. Nous avons travaillé à une solution alternative, accompagnés par des partenaires : nos experts, les collectivités locales, la Région… Nous avions plusieurs pistes : un repreneur, la Scop, la Scic en partant du principe que la dimension territoriale était un des points forts du projet (un pan entier de celui-ci repose sur la réimplantation de plantes aromatiques dans notre région). Nous avons finalement opté pour la Scop.
Scop Ti, notamment sous la marque “1336” (correspondant au nombre de jours de bataille avec Unilever), réimplante sur le territoire, une filière locale de plantes aromatiques. Pendant la lutte, Scop Ti a testé la possibilité de faire venir du tilleul de la Drôme. Il est cultivé sur place, séché par des producteurs locaux, puis conditionné chez Scop Ti. Olivier Leberquier précise : “en comparaison, le tilleul Eléphant vient d’Amérique latine, il arrive au port d’Anvers, il part en Allemagne pour être coupé et aromatisé, il passe par la Pologne pour être conditionné et il est vendu en France, car il n’est consommé qu’en France. Il s’agit d’une véritable aberration écologique. Chez Scop Ti, toutes nos infusions Bio sont ‘made in France’ ”.
Olivier Leberquier poursuit : “la lutte contre Unilever a duré 4 ans et 76 salariés sont allés jusqu’au bout. Ce temps nous a permis de peaufiner notre projet : le fonctionnement démocratique de l’entreprise, les fonds… Nous avons mis les hommes et les femmes au cœur du projet de l’entreprise. Ils font tous partis de la nouvelle équipe même si financièrement ce n’était pas la meilleure des choses à faire, cela nous paraissait inconcevable de faire autrement.
France Active nous a accompagné à travers plusieurs DLA (dispositifs locaux d’accompagnement) : dans un premier temps quand les premières difficultés sont arrivées et aujourd’hui dans un projet de rachat de terrain avec de nombreux partenaires pour créer un lieu dédié à l’ESS”.
A bénéficié du
Avec
un accompagnement du
DLA
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France Active Provence Alpes Côte d’Azur
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Local en Bocal – Conserverie Artisanale et bio engagée

Charlotte Trossat
Fondatrice de Local en Bocal
Conserverie Artisanale et bio engagée
Je voulais créer une entreprise autour des fruits et légumes, je me suis vite aperçue que les producteurs se retrouvent contraints de jeter énormément de fruits et légumes qui ne répondent pas aux standards, mal calibrés, trop petits, trop gros, tachetés.
Avignon – Commune du Grand Avignon – Vaucluse
Conserverie Artisanale et bio engagée
ENGAGEE PAR SES ACTIONS
En 2014, Charlotte Trossat lance Local en Bocal à partir d’un constat : « je voulais créer une entreprise autour des fruits et légumes, je me suis vite aperçue que les producteurs se retrouvent contraints de jeter énormément de fruits et légumes qui ne répondent pas aux standards, mal calibrés, trop petits, trop gros, tachetés. »
LES SOLUTIONS
Valoriser et créer de l’emploi
Aujourd’hui, Local en Bocal transforme 200 tonnes de fruits et légumes « moches » en soupes, tartinables, compotes, préparation pour apéritif et légumes cuisinés.
Une fois reçus, les fruits et légumes, tous issus de l’agriculture biologique, sont triés, lavés et découpés, ce qui nécessite de la main d’œuvre. « Ces fruits et légumes sont refusés par les industriels car ils ne peuvent être traités par les machines. On crée un nouveau débouché pour les agriculteurs qui peuvent en tirer un revenu ».
Et tant mieux si les machines n’en veulent pas, car ici, on travaille chaque légume manuellement, pour valoriser ce qui peut l’être, ce qui créé de l’emploi et remet l’humain au centre de l’activité : « On a lancé la production en 2015, aujourd’hui on emploie 20 personnes ».
Une fois cuisinés, les légumes sont conditionnés en bouteilles et bocaux puis distribués sous la propre marque de l’entreprise « A côté », ou pour le compte d’autres marques de réseaux bios.
Concilier environnement et impact social
« L’entreprenariat est un formidable moyen d’avoir une action concrète sur la société, de faire les choses différemment. Avec Local en Bocal, j’ai pu lier l’engagement environnemental tout en ayant un impact social. »
De fil en aiguille, l’entreprise a accueilli des personnes avec des difficultés et des parcours de vie complexe. « Depuis juillet 2021, on est labellisés entreprise d’insertion, ce qui nous permet d’avoir une accompagnatrice socio-professionnelle qui les accompagne sur le plan social et personnel. »
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FRANCE ACTIVE ET VOUS ?
« France Active est un acteur majeur de la finance de l’Économie Sociale et Solidaire, on a pu obtenir des prêts à taux zéro ou des prêts garantis, c’est un véritable levier qui nous a permis d’emprunter l’argent auprès des banques. C’est aussi un réseau d’entrepreneurs autour du développement durable et des entreprises de l’ESS, l’occasion d’échanger et de travailler ensemble. »
ET DEMAIN ?
« Je souhaite continuer de montrer qu’on peut être rentable économiquement tout en ayant un objet social et environnemental. »
A bénéficié
d’un accompagnement
CEDRE
du programme
CONNEXION
d’un financement de
75 000€
A été accompagné par
France Active Provence-Alpes-Côte d’Azur
En 2018 et 2021
LA MINI ODYSSEE POUR DEMAIN
À bord de son vélo électrique solaire, Jérôme Zindy, voyageur engagé et reporter bas carbone, est parti à la rencontre d’une vingtaine d’entrepreneurs acteurs de la transition écologique et participants au programme CONNEXION de France Active Provence-Alpes-Côte d’Azur. Accompagné de Nicolas Jahan, photographe lui aussi à vélo électrique, ils ont parcouru 370 km entre Avignon, Arles et Carpentras pour mettre en lumière ces entrepreneurs tout en réduisant eux-mêmes au maximum l’impact de ces rencontres.
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