Laurine DARME

Fondatrice de Bocal and Co

Epicerie zéro-déchet

Je ne supporte plus ces emballages, ces masques qui traînent dans nos rues et terminent en mer. L’idée avec Bocal and Co, c’est d’allier mes convictions à mon travail, de lutter concrètement contre le gaspillage alimentaire et les déchets, aider un maximum de personnes dans cette démarche zéro-déchet.

Bocal and Co – Epicerie zéro-déchet

Arles - Commune de l’ACCM - Bouches-du-Rhône
Epicerie zéro-déchet

ENGAGEE PAR SES ACTIONS

Laurine Darme, 35 ans, a la solution et la rend accessible au plus grand nombre. 

« Je ne supporte plus ces emballages, ces masques qui traînent dans nos rues et terminent en mer. L’idée avec Bocal and Co, c’est d’allier mes convictions à mon travail, de lutter concrètement contre le gaspillage alimentaire et les déchets, aider un maximum de personnes dans cette démarche zéro-déchet ». 

 

Dans son épicerie parfaitement achalandée de 60m2 située au cœur d’Arles, Laurine et ses deux salariées servent 450 clients par semaine. 

LES SOLUTIONS


Éliminer les emballages à leur source

« Le zéro-déchet est une véritable démarche, un mode de consommation plus responsable, où on se sent aussi responsable de nos déchets. » Et ça marche : « je connais une famille qui a réduit ses poubelles, ou plutôt sa poubelle à 20 litres par an ! » 

 

« Cela nécessite simplement de l’anticipation et de l’organisation ». Quand un client vient pour la première fois, il peut soit utiliser des bocaux vides mis à disposition, soit venir avec ses propres contenants. « Une fois tarés, il nous suffit de scanner le pot pour connaître le poids réel des produits ». 

 

« J’ai ouvert en 2017 et en 4 ans, les filières se sont adaptées, il y a encore des efforts à faire, mais on peut de plus en plus éliminer les gros emballages en réserve. » 

Le plus dur pour la filière ?  « Lutter contre les lobbys qui œuvrent, par exemple, pour interdire les produits détergents en vrac sous prétexte que c’est dangereux. » 

Réduire l’impact du marketing pour revenir à l’essentiel

En termes d’accessibilité, « nous sommes moins chers sur de nombreux produits que dans le conventionnel. Et surtout, aller dans une boutique zéro-déchet, c’est éliminer le superflu. On a tout ce qu’il faut : des produits alimentaires, d’hygiène, d’entretiens et des cosmétiques. Ici, on ne trouve que de l’utile : 1000 produits sont proposés, mais aucun n’a la belle boîte qui donne envie. Consommer zéro-déchet, c’est revenir à l’essentiel, reprendre le pouvoir sur son alimentation et aller vers des produits plus sains ». 

FRANCE ACTIVE ET VOUS ?

« En tant qu’entrepreneure engagée on a souvent le sentiment de se battre contre le vent, le programme CONNEXION permet de se sentir moins seule, de créer des synergies sur le territoire, de coopérer entre entreprises qui œuvrent dans le même sens : ici à Arles, Taco and Co récupère le verre, le carton et mes biodéchets par exemple ». 

ET DEMAIN ?

« J’aimerais simplement changer le monde, ni plus ni moins, ou plutôt « sauver le monde » : j’aimerais qu’il y ait de plus en plus de gens qui s’engagent à tous les niveaux dans les transitions écologiques. Cette période du Covid a été une ouverture sur un « monde d’après », je l’ai senti en magasin, on a eu plus de nouveaux clients qui ont pu prendre le temps de s’intéresser à la démarche. Tout cela n’a pas malheureusement pas duré avec la fin du télétravail. »   

 

Aujourd’hui, Laurine se bat pour pérenniser son activité, et relancer un modèle économique d’un mode de consommation qui doit trouver sa place face aux géants de la distribution. 

 

A bénéficié

d'un accompagnement

DLA

du programme

CONNEXION

A été accompagné par

France Active Provence-Alpes-Côte d’Azur

En 2021 et 2023

LA MINI ODYSSEE POUR DEMAIN

À bord de son vélo électrique solaire, Jérôme Zindy, voyageur engagé et reporter bas carbone, est parti à la rencontre d’une vingtaine d’entrepreneurs acteurs de la transition écologique et participants au programme CONNEXION de France Active Provence-Alpes-Côte d’Azur. Accompagné de Nicolas Jahan, photographe lui aussi à vélo électrique, ils ont parcouru 370 km entre Avignon, Arles et Carpentras pour mettre en lumière ces entrepreneurs tout en réduisant eux-mêmes au maximum l’impact de ces rencontres.

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