Le projet Dinette – Des lunch-boxes consignées pour la restauration rapide
Entre 50 et 88 % de déchets que l’on retrouve dans nos mers et nos océans sont issus de la restauration rapide à emporter. Une seule solution : éliminer le plastique à sa source.
Avec l’association Milvi, Miki Nectoux s’attaque concrètement à la problématique de l’usage du plastique. En amont avec Dinette, grâce à des lunch-boxes consignées pour la restauration rapide, « car le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas ».
Mais aussi en aval avec Precious Plastic Provence : « Le plastique n’est pas le problème, c’est l’usage unique qu’on en fait. On va recycler du plastique qui n’a plus de valeur et en faire des matériaux durables qui servent à l’ameublement ou à l’artisanat. »
Dinette, c’est un service clé en main pour les restaurateurs qui attendaient une solution pour sortir du jetable : « nous avons acheté 2000 contenants en verres fabriqués en France pour lancer l’offre dans 10 premiers restaurants arlésiens. Les restaurants louent les lunch-boxes et, au bout 4 utilisations mensuelles, cela revient moins cher au restaurateur que les plats à usage unique ! »
Côté utilisateur, on mange dans un contenant en verre plutôt qu’un plat en plastique libérant des produits toxiques au contact de la chaleur. « L’application dinette.app crédite le client de 3€ par contenant. Il peut ensuite déposer sa lunch-box dans tous nos restaurants partenaires. On intègre, dans la tournée des cyclo-logisticiens, la récupération des lunch-boxes utilisées, on les lave et on les remet dans le circuit. »
Pour encaisser les consignes, remettre les lunch-boxes aux clients et savoir où sont les lunch-boxes à récupérer, le développement d’une application était indispensable et très coûteux : « Au lieu d’investir seul, nous nous sommes regroupés au sein du collectif IMPEC qui rassemble les initiatives similaires dans une dizaine d’autres villes comme Paris, Lille, Montpellier et même La Réunion. »
« France Active peut nous accompagner, et m’aider à développer le projet sur d’autres territoires. Le programme CONNEXION permet une belle énergie et donne une vision globale des solutions. Il faut absolument que les politiques s’emparent de cette énergie et de ces apporteurs de solutions pour accélérer la transition écologique. »
« Si on ne fait rien, la planète nous digèrera comme un mauvais chewing-gum : je préférerais me consacrer pleinement à mon métier de designer de solutions, mais ça ne suffit pas. Si je veux dormir sur mes deux oreilles, je dois aussi les mettre en œuvre si je veux que les choses avancent concrètement. »
A bénéficié
A été accompagné par
France Active Provence-Alpes-Côte d’Azur
LA MINI ODYSSEE POUR DEMAIN
À bord de son vélo électrique solaire, Jérôme Zindy, voyageur engagé et reporter bas carbone, est parti à la rencontre d’une vingtaine d’entrepreneurs acteurs de la transition écologique et participants au programme CONNEXION de France Active Provence-Alpes-Côte d’Azur. Accompagné de Nicolas Jahan, photographe lui aussi à vélo électrique, ils ont parcouru 370 km entre Avignon, Arles et Carpentras pour mettre en lumière ces entrepreneurs tout en réduisant eux-mêmes au maximum l’impact de ces rencontres.